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Le gouvernement envisage d’élargir les conditions pour bénéficier des greffes d’organes

Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb, a révélé l’intention du gouvernement de réviser la loi n° 98-16 sur « le don, le prélèvement et la transplantation d’organes humains », promulguée le 25 août 1999 dans le but de réglementer le processus du don et de la transplantation d’organes au Maroc. En réponse à une question écrite du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement, Ait Taleeb a confirmé que cet examen vise à « élargir les conditions pour bénéficier des opérations de transplantation. La loi à revoir précise qu’« il n’est pas permis de prélever un organe en vue d’une transplantation sur un mineur vivant ou sur un majeur vivant faisant l’objet d’une procédure de protection légale », et en l’absence d’alternative thérapeutique, l’autorité gouvernementale compétente peut autoriser, après avis du conseil consultatif pour la transplantation d’organes humains, le prélèvement de cellules souches hématopoïétiques sur une personne mineure vivante au profit de son frère ou de sa sœur. :

Dans ce cadre, la loi stipulait que « les parents, que le juge, le tuteur en cas d’absence des parents, donnent leur accord pour le don d’organe, si processus de prise ne présente aucun danger immédiat ou potentiel pour le développement du mineur compte tenu de son âge ».

Elle stipule également que s’il n’existe pas de donneur majeur au sein de la famille qui soit suffisamment compatible avec le donneur, et que le donneur mineur soit informé du processus de prélèvement afin d’exprimer sa volonté, son refus veut dire que l’opération ne peut pas avoir lieu. ” Cette loi interdit « tout prélèvement d’organe à des fins scientifiques sans le consentement direct de la personne décédée. » Elle oblige également le médecin responsable avant de procéder à la transplantation d’un organe à s’assurer que « le donneur y consent ». Et il doit également vérifier l’innocuité de l’organe contre toute maladie infectieuse ou qui mettrait la vie du donneur en danger.

Le Ministre de la Santé et de la Protection Sociale, en réponse à la question du Groupe Parlementaire Justice et Développement, a présenté des statistiques sur l’activité liée à la greffe de cornée dans les centres hospitalo-universitaires au Maroc, au cours des deux dernières années 2020-2021, où, selon à Ait Taleb, environ 423 opérations ont été enregistrées. Dans sa réponse, le responsable gouvernemental a indiqué que ces opérations se répartissent entre 32 opérations au Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI de Marrakech, 04 opérations au Centre Hospitalier Universitaire Hassan II de Fès, 364 opérations au CHU Cheikh Zayed International de Rabat, et 23 opérations à l’hôpital Sheikh Khalifa de Casablanca. :

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