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Monkeypox: Les principaux points du plan national de surveillance et de riposte

Voici les principaux points du plan national de surveillance et de riposte contre la variole du singe (Monkeypox), mis en place par la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies affilié au ministère de la santé et de la protection sociale, en coordination avec les structures sanitaires, publiques, privées et militaires.

Le dispositif de surveillance épidémiologique

1. Cas probable: Toute personne présentant une éruption cutanée, vésiculeuse ou vésiculo-pustuleuse, avec fièvre > 38°C, et chez qui des causes habituelles, notamment, la varicelle, la rougeole, l’herpès, la rickettsiose ou une éventuelle réaction allergique, ont été écartées. 2. Cas confirmé: Tout cas probable chez qui l’infection par le virus de monkeypox a été confirmée par technique moléculaire au laboratoire.

– Tout cas suspect ou probable doit être immédiatement déclaré à l’autorité sanitaire provinciale/préfectorale dont relève la structure sanitaire (publique ou privée) où le médecin a évoqué le diagnostic. – La Délégation provinciale/préfectorale du Ministère de la santé et de la Protection sociale coordonne, en urgence, avec le service régional de Santé Publique la vérification de la définition de cas et procède à l’investigation épidémiologique dès que le cas est classé comme cas probable. Les contacts à risque

– Toute personne ayant eu un contact physique direct non protégé avec la peau lésée ou les fluides biologiques d’un cas probable ou confirmé symptomatique, quelles que soient les circonstances, y compris en milieu de soins, ou partage d’ustensiles de toilettes, ou contact avec des textiles (vêtements, linge de bain, literie) ou de la vaisselle.

– Toute personne ayant eu un contact non protégé à moins de 2 mètres pendant 3 heures avec un cas probable ou confirmé symptomatique (ex. ami proche ou intime, milieu de transport, collègues de bureau, club de sport, …etc).

Conduite à tenir

– Auto-isolement pendant les 3 semaines suivant le dernier contact avec le cas probable ou confirmé, avec contrôle biquotidien de la température.

– L’équipe provinciale/préfectorale d’Intervention Rapide (EIR) doit instaurer un suivi téléphonique régulier afin de vérifier l’absence de symptômes de la maladie.

– En cas de fièvre ou d’éruption, une personne-contact ne doit pas se rendre dans une structure sanitaire, mais sa prise en charge sera organisée par l’EIR.

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