Société

Bouayach soutient l’adoption du principe de l’égalité dans l’héritage

Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’homme, a insisté sur la nécessité de consacrer le principe de l’égalité dans le système successoral au Maroc, estimant que le système actuel fait de la discrimination et « féminise la pauvreté ».

Bouayach, dans son intervention en marge d’un symposium de présentation des résultats d’une étude sur les opinions des Marocains sur le système successoral au Maroc, a indiqué que le système successoral actuel porte un certain nombre de manifestations de discrimination à l’égard des femmes.

La même source a expliqué que la constitution de 2011 reconnaissait dans son préambule ainsi que dans un certain nombre de ses chapitres, en particulier l’article 19, que « les hommes et les femmes jouissent de manière égale des droits et libertés civils, politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux », les dispositions di code de la famille ne prévoient pas, selon elle, l’égalité en matière de succession.

Le président du Conseil national des droits de l’homme a également estimé que cette discrimination empêchait considérablement les femmes d’accéder à la terre et à la richesse et les exposait à la pauvreté et à la fragilité dans de nombreux cas, soulignant que le système d’héritage actuellement adopté au Maroc, qui est dérivé des règles islamiques et La charia aide les hommes à acquérir des biens immobiliers, des industries, des entreprises et de l’autre côté, « féminise la pauvreté ».

Bouayach a également souligné que « face à cette réalité, un certain nombre de familles s’appuient sur des procédures judiciaires pour contourner les dispositions actuelles en matière d’héritage, y compris la vente, et la donation, soulignant que le but de cette procédure est de protéger les filles surtout après la mort du père.

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