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Le Soft Power du Maroc, un modèle pour le développement et la stabilité géopolitique en Afrique du Nord (expert italien)

Le Soft Power à caractère diplomatique du Maroc devient un modèle pour le développement et la stabilité géopolitique en Afrique du Nord, a affirmé, mardi à Settat, l’expert italien en relations internationales, Matteo Jacque Dominici.

Lors d’un colloque international initié par la Fondation Joudour (racines) pour les Marocains du monde sur la thématique « L’initiative d’autonomie et la banqueroute de la thèse séparatiste et d’autodétermination », Dominici a souligné que les relations internationales du Maroc se sont diversifiées et amplifiées tant au niveau des acteurs qu’à celui des orientations stratégiques de sa politique étrangère, qui à travers un usage éclairé du « Soft Power », ont permis au pays d’occuper un rôle majeur sur la scène géopolitique internationale.

Et d’ajouter que le Royaume est devenu un acteur clé et un modèle pour le développement et la stabilité sociale, économique et environnementale en Afrique du Nord et ce, à travers plusieurs actions majeures de la part des institutions étatiques axées sur une vision d’un « Soft Power » « Made in Morocco ».

Dans ce sens, l’expert italien a relevé qu’il y a lieu de distinguer entre trois axes principaux du soft power marocain, à savoir l’axe économique, celui sécuritaire et religieux et enfin celui migratoire.

S’agissant de l’axe économique, il a expliqué que la politique économique du Maroc représente un instrument-clé de sa diplomatie, notant que sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, l’entrepreneuriat a été au centre de la politique étrangère du Royaume comme en témoigne la forte présence de nombre d’entreprises marocaines au niveau du marché africain dans différents secteurs.

En ce qui concerne l’axe sécuritaire et religieux, Dominici a indiqué que l’Islam « modéré » et « moderne » permet au Royaume de se positionner comme un modèle de stabilité face au salafisme et aux autres courants radicaux présents dans de nombreux pays de la région sahélo-saharienne, rappelant les liens religieux étroits que le Maroc entretient depuis des siècles avec de nombreux pays africains suivant le rite malékite.

Quant à l’axe migratoire, l’expert italien a fait remarquer que la question migratoire est érigée en priorité au Maroc qui a lancé dans les dernières années un processus de régularisation massive des étrangers subsahariens et œuvré avec l’Espagne, dans le respect des droits humains, à la gestion des afflux massifs de migrants.

Selon lui, ce sont les principaux axes d’action diplomatique du Maroc au niveau international et pour lesquels il est reconnu comme étant un acteur fiable, crédible et structuré.

Ce colloque, organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et l’Université Hassan 1er de Settat et en coopération avec la région Casablanca-Settat et la province de Settat, s’inscrit dans le cadre de la dynamique positive marquant la cause nationale notamment avec la reconnaissance historique des Etats Unis d’Amérique de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara et la nouvelle position espagnole soutenant l’initiative marocaine d’autonomie, ainsi que la position de l’Allemagne vis-à-vis de la cause nationale, outre l’ouverture de près de 25 consulats dans les villes de Laâyoune et Dakhla.

Le programme de ce colloque s’est articulé autour des interventions portant sur nombre de thématiques notamment la décision de la Cour internationale de justice et sa position de la question du Sahara marocain et le contexte et la portée du soutien international de l’initiative marocaine d’autonomie.

Les intervenants ont débattu aussi de la nouvelle position positive de l’Espagne vis-à-vis de la cause nationale, et procédé à une lecture attentive de « l’initiative d’autonomie : la réalité et les enjeux ».

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