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La crise sanitaire entrave l’accès aux soins de santé maternelle, reproductive et infantile (HCP)

Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) relève, dans une note d’information publiée à l’occasion de la Journée mondiale de la population qui est célébrée le 11 juillet de chaque année, que la crise sanitaire entrave l’accès aux soins de santé maternelle, reproductive et infantile.

« Durant son instauration, le confinement a fortement impacté l’accès aux services de santé pour les femmes et risque d’affecter ces dernières pour de nombreuses années encore. Alors que les efforts se concentrent sur la réduction de la propagation du virus, des services essentiels tels que l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive ont été perturbés », indique le HCP.

Un peu moins du tiers (27,3%) des femmes n’ont pas eu accès aux soins de santé maternelle, et 20,8% pour les services de santé reproductive, fait savoir la même source, précisant que le non-accès aux services de santé maternelle est plus élevé en milieu rural avec 32,4% contre 22,6% en milieu urbain. Ces pourcentages sont respectivement de 28% et 16,7% dans le cas des soins de santé reproductive. S’agissant des visites pré et post natales, près du quart (26,6%) des femmes concernées n’ont pas pu bénéficier de ces services à cause des difficultés d’accès et 26,2% pour manque d’argent (difficulté financière).

Ces raisons diffèrent selon le milieu de résidence. Pour les femmes rurales, les difficultés d’accès viennent en premier lieu avec 35,9%, suivi du manque d’argent (31,9%) et de la crainte de contamination avec 15,8%.

En revanche, pour les citadines, c’est beaucoup plus la crainte de contamination qui les empêche d’accéder à ces services (27,8%), suivie du manque d’argent (20,8%) et des difficultés d’accès (17,8%).

Ladite note fait également ressortir que la crise sanitaire liée à la Covid-19 affecte les enfants à une échelle sans précédent, et pourrait mettre en péril des années de progrès accomplis dans le domaine de la santé et particulièrement celui de la vaccination.

Sur l’ensemble des enfants de moins de 5 ans ayant nécessité, en période de confinement, un service de vaccination, près de 11,7% n’ont pas pu en bénéficier.

Quant aux raisons de non accès aux services de vaccination, les raisons principales évoquées par les ménages sont la crainte de contamination et les difficultés d’accès (transports, etc).

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