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Le Maroc en passe de devenir la clé de voûte de l’approvisionnement alimentaire mondial (journal sud-africain)

Le Maroc, en tant que l’un des principaux producteurs d’engrais dans le monde, est en passe de devenir la clé de voûte de l’approvisionnement alimentaire mondial, a indiqué lundi le journal sud-africain «The Conversation».

«Le Maroc possède une grande industrie des engrais avec une énorme capacité de production et une portée internationale. C’est l’un des quatre premiers exportateurs d’engrais au monde après la Russie, la Chine et le Canada», écrit le journal.

Il relève que le pays compte augmenter sa production d’engrais pour l’année en cours de 10 %, en mettant 1,2 million de tonnes supplémentaires sur le marché mondial, ce qui aidera considérablement les marchés mondiaux à faire face à la pénurie actuelle de ce produit vital.

«Le Maroc pourrait donc devenir un élément central du marché mondial des engrais et un gardien de l’approvisionnement alimentaire mondial», poursuit-il.

Le journal note que le Maroc a un net avantage dans la production d’engrais phosphorés, car il possède plus de 70 % des réserves mondiales de roches phosphatées, dont provient le phosphore utilisé dans les engrais.

«Cela fait du Maroc un gardien des chaînes d’approvisionnement alimentaire mondiales, car toutes les cultures vivrières ont besoin de l’élément phosphore pour se développer», a-t-il expliqué, notant que contrairement à d’autres ressources naturelles, telles que les combustibles fossiles, il n’y a pas d’alternative au phosphore.

En outre, l’auteur de l’article a relevé que le Maroc prévoit de produire 8,2 millions de tonnes supplémentaires d’engrais phosphorés d’ici 2026, pour augmenter sa production actuelle qui s’élève à près de 12 millions de tonnes.

Abordant la question de l’énergie nécessaire pour produire les engrais, le journal retient que le Maroc est un pays leader dans les énergies renouvelables et détient des ressources solaires et éoliennes considérables.

«En 2020, la société d’engrais de l’État a couvert 89% de ses besoins énergétiques par la cogénération (produisant deux formes d’énergie ou plus à partir d’une seule source de carburant) et des sources d’énergie renouvelables. Son objectif est de couvrir ainsi à terme 100 % de ses besoins énergétiques», signale le média.

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