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Tamesna: La société « Dyar Al Mansour » dans la tourmente

Des documents et des données obtenus par le journal « Al Omk Al Maghribi » ont révélé l’existence de soupçons visant la société Dyar Al Mansour qui aurait falsifié un certain nombre de documents de construction liés à son projet, situé à Tamesna, dans la banlieue de Rabat. Cependant, la société a nié l’affaire et a considéré la allégations à cet égard incorrectes et non fondées.

Les données dont dispose le journal indiquent que le projet « Dyar Al Mansour » à Tamesna a été lancé en 2011, et que certaines de ses parties devaient être achevées en 2014, mais il y a eu du retard, pour des raisons peu claires.

Des documents à la disposition du journal ont également révélé que le Bureau d’études techniques (NOVEC), l’architecte chargé du projet et le topographe avaient remis des preuves séparées confirmant l’achèvement des travaux dans le complexe résidentiel (Zone 4, Section 9) en 2016, sachant que les travaux se poursuivent encore, comme en atteste la signature du récépissé, les derniers travaux de fondation n’ont été achevés que plus tard, tandis que les derniers travaux de finition (La Finition) n’ont été achevés que vers 2018.

Dans un contexte connexe, un entrepreneur palestinien qui a remporté un marché pour achever une partie du projet s’est plaint du retard délibéré de la société « Dyar Al Mansour» à payer ce qu’elle lui devait, ce qui lui a causé de lourdes pertes financières, avec lesquelles il a dû recourir à la justice.

Pour sa part, la société a considéré que la date d’achèvement de l’ensemble du projet n’était pas précisée en 2014, notant que l’ensemble du projet concerne 11 tranches, avec un total de 5718 appartements, et que les appartements ont été livrés selon l’achèvement des tranches commençant de 2012 à 2018, pas 2020.

Dyar Al Mansour a confirmé, dans les précisions apportées au journal, que les certificats du Bureau d’études « Novik » et de l’architecte Zakaria Obeida concernaient l’attestation de l’achèvement des travaux dans la quatrième zone – partie 9 du Tamesna sur une superficie de 20 hectares, ont été livrés le 15 février 2018 et non en 2016.

Elle a souligné que le certificat de conformité délivré par la Direction Régionale de l’Habitat comporte la même date. Quant à l’attestation du topographe, datée du 10 janvier 2017, elle porte sur l’attestation de contrôle des travaux pour les angles des immeubles, et non sur l’attestation de remise pour l’achèvement des travaux.

S’agissant de la délivrance des attestations par le Bureau d’Etudes et d’Architecture aux attestations relatives à l’achèvement des travaux avant leur achèvement effectif, Dyar Al Mansour a estimé qu’il s’agit des parties extérieures des tronçons (8, 9 et 10 ), c’est-à-dire les voiries, couloirs, réseaux divers (VRD) et aménagements extérieurs , dont les travaux se sont terminés en la période qui y est mentionnée.La société a nié que les finitions définitives aient été réalisées au cours de l’année 2019, soulignant que la livraison commerciale a débuté en décembre 2018.

En ce qui concerne les documents dont dispose le journal, qui révèlent une incohérence dans les dates concernant le même document, Dyar Al Mansour a estimé que la livraison provisoire ou définitive n’est considérée comme valable que lorsqu’elle est signée par le maître d’ouvrage comme l’une des parties contractantes, soulignant qu’aucun des partisans du projet Dyar Al Mansour, n’a signé les livraisons qui ont eu lieu le 5 octobre 2017 (la passation provisoire) et le 12 octobre 2018 (la passation définitive).

 

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