Le rapport de Guterres condamne le Polisario et l’accuse explicitement d’entraver le travail de la MINURSO

Le rapport du secrétaire général des Nations unies, « Antonio Guterres », sur la situation dans le Sahara, qu’il a remis avant-hier, lundi, au Conseil de sécurité, a constaté que la mission « MINURSO » faisait l’objet de harcèlement par la milice « Polisario », car le rapport indique que le front entrave les mouvements de la mission et menace même sa présence dans le mur de sécurité est.

Le rapport de Guterres couvre la période de septembre 2021 à août 2022 et parle de l’évolution du conflit, il décrit également la situation sur le terrain, l’état des négociations politiques sur le Sahara, la mise en œuvre de la résolution n° 2602 du Conseil de sécurité, et les défis auxquels sont confrontées les opérations de la mission et les mesures prises pour y faire face.

Le rapport du Secrétaire général des Nations unies sur le Sahara ajoute que le Front n’autorise plus les convois terrestres, logistiques et de maintenance depuis le 13 novembre 2020, à atteindre les sites de la mission MINURSO, notant que le Représentant spécial du secrétaire général n’a pas pu rencontrer les représentants du Front à Rabouni.

Guterres a également indiqué dans son rapport, qu’il a renvoyé au Conseil de sécurité de l’ONU, que le commandant par intérim de la mission n’a pas pu établir de contact direct avec le commandement militaire du Front Polisario, alors que les contacts entre eux se faisaient uniquement par correspondance écrite.

Dans ce contexte, le rapport indique qu’entre septembre 2021 et le 31 août 2022, l’armée marocaine a signalé 691 fusillades à la MINURSO contre ses unités.

« La présence de trafiquants de drogue et d’autres éléments criminels dans la région, ainsi que la possibilité d’attaques terroristes, reste une source de préoccupation », indique le rapport du Secrétaire général des Nations Unies.