Économie

Réglementation financière: Le Maroc, l’un des pays africains et de la région MENA les mieux avancés (expert LSEG)

Le Maroc est l’un des pays les mieux avancés du continent et de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) en matière de réglementation et de conformité financières, a indiqué, mercredi à Casablanca, le Senior Account Manager chez Refinitiv, filiale du London Stock Exchange Group (LSEG) au Maroc, Hicham Yasbah.

Pour le LSEG, le Maroc est l’un des marchés financiers les plus prometteurs et un exemple de pays africain en ce qui concerne la réglementation financière et la conformité aux normes internationales de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), a-t-il affirmé lors d’une journée d’information organisée par le fournisseur mondial de données et d’infrastructures financières, Refinitiv.

Et d’ajouter que Refinitiv intervient depuis une vingtaine d’années sur le marché financier marocain en offrant des solutions de sécurité destinées aux institutions et autorités financières dans l’objectif de conformer l’écosystème aux normes édictées par le Groupe d’Action Financière (GAFI). L’objectif étant d’accompagner continuellement nos partenaires institutionnels à pallier les insuffisances sur le plan de la régulation, notamment en ce qui concerne l’émergence de nouveaux actifs comme la crypto-monnaie, a souligné Yasbah.

Placée sous le thème “Les dernières tendances du marché financier marocain”, l’objectif de cette journée est de faire un point d’étape sur le système de réglementation financière nationale et d’évaluer le niveau de conformité des dispositifs régissant le marché financier marocain aux normes du GAFI.

Lors de cette rencontre, les spécialistes et représentants des diverses institutions financières nationales, dont Bank Al-Maghrib (BAM), l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), et la Commission Nationale de Contrôle de la Protection des Données à Caractère Personnel (CNDP), ont dressé le bilan de la mise en oeuvre des recommandations internationales relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme à l’aune des grandes transformation digitales que connaît le Maroc.

Parallèlement, les experts du LSEG ont identifié les problématiques régionales relatives à la criminalité financière et partagé leur expertise et meilleures pratiques en matière de protection des marchés financiers. Il s’agit pour le fournisseur d’infrastructures financières d’accompagner les nouvelles dynamiques de marché, y compris la digitalisation des services, et d’apporter une réponse aux risques de criminalité financière afin d’appuyer les acteurs de l’écosystème dans l’adoption de dispositifs de sécurité conformes aux standards internationaux et, ainsi, améliorer le respect des normes édictées par le GAFI.

A ce titre, le directeur Customer Success Management Risk chez LSEG, Michel Bou Abboud, a passé en revue le paysage de la cybercriminalité financière dont la menace croissante et évolutive est susceptible d’impacter les systèmes financiers et perturber les économies. Pour ce qui est des tendances régionales réglementaires, Bou Abboud a préconisé le suivi des évolutions du GAFI, ainsi que le développement de nouvelles réglementations relatives aux crypto-actifs.

Les entreprises doivent s’assurer qu’elles gardent un œil sur les modifications réglementaires importantes en cours. Elles doivent également s’assurer qu’elles peuvent mettre à jour leurs systèmes et contrôles de LBC/FT pour rester à jour, a-t-il fait observer.

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