Économie

Le PLF-2023 traduit le respect par le gouvernement de ses engagements, selon la majorité parlementaire

La majorité parlementaire a apprécié le contenu du Projet de loi de finances (PLF)-2023, présenté par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, jeudi lors d’une séance plénière des deux Chambres du Parlement, notant que le Projet traduit le respect par le gouvernement de ses engagements, dont le renforcement des piliers de l’État social. En revanche, l’opposition a critiqué les suggestions et les indicateurs « non précis » contenus dans ledit document. Dans ce sens, Ahmed Touizi, chef du groupe Authenticité et Modernité à la Chambre des représentants, a indiqué dans une déclaration à la MAP que le PLF-2023 s’inscrit dans le cadre de l’accomplissement par le gouvernement de ses engagements annoncés dans son programme gouvernemental, surtout le fondement d’un État social basé notamment sur la généralisation de la couverture médicale et sociale à tous les citoyens. Et d’ajouter que le gouvernement avance dans cette voie en prenant en charge les frais d’inscription à l’assurance maladie obligatoire (AMO) de plus de 4 millions de familles dans une situation vulnérable, et en mobilisant d’énormes ressources financières pour la mise à niveau du système de santé et ce malgré le contexte économique difficile. Le chef du groupe parlementaire a mis en avant le souci du gouvernement de préserver le pouvoir d’achat des citoyens par le soutien de la Caisse de compensation d’un montant de 26 milliards de dirhams et la création de davantage d’emplois par rapport à l’année dernière. Il a également salué la volonté du gouvernement de mettre en œuvre la Feuille de route de la réforme du système éducatif, faisant part de sa conviction que le Royaume maintiendra son équilibre financier malgré la conjoncture internationale imprévisible. En revanche, le président du Groupe Haraki à la Chambre des représentants, Driss Sentissi, a estimé que le PLF-2023 repose sur des indicateurs « non précis ». Les chiffres contenus dans le projet sont « normaux », a-t-il dit, soulignant que le seul apport demeure l’augmentation des salaires des professionnels de la santé et de l’éducation. Même son de cloche chez Abdellah Bouanou, chef du groupe du Parti de la Justice et du Développement à la Chambre des représentants qui a considéré que les indicateurs sur lesquels repose le PLF-2023 comprennent « des inexactitudes », notant qu’il est « illogique d’atteindre un taux de croissance de 4 % et de plafonner le taux d’inflation à 2 % compte tenu de la flambée des prix ». A rappeler qu’à l’issue de la séance conjointe des deux Chambres du Parlement, le PLF-2023 a été présenté devant la Commission des finances et du développement économique au sein de la Chambre des représentants qui devrait lancer, à partir de mercredi prochain, la discussion générale des dispositions du projet.

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