Slider

Pour le septième jour consécutif, des manifestations à ADM

Les usagers des centres d’exploitation sur autoroutes se sont engagés dans des manifestations depuis sept jours, dans le cadre d’une nouvelle escalade contre la direction de l’entreprise parce que son directeur général a « ignoré » la mise en œuvre du contenu du pacte social et n’a pas rempli ses obligations et engagements envers travailleurs, selon l’Union marocaine du travail.

Depuis dimanche dernier jusqu’au 15 novembre, des employés appartenant à l’Union Nationale des Usagers des Centres d’Exploitation du Maroc (UMT) organisent des veillées dans différentes stations de, ce qui a créé un état de confusion et de chaos dans le flux de la circulation.

Les manifestants, dans diverses stations autoroutières à travers le Royaume, ont scandé des slogans de colère accusant le directeur général de l’entreprise de renier ses obligations et les accords officiels signés, en particulier le pacte social, menaçant d’intensifier encore leurs démarches de protestation dans les prochains jours.

La protestation des usagers de l’autoroute intervient alors que l’entreprise continue de semer le chaos au niveau des stations, en raison de son insistance à imposer l’acquisition du service « Jawaz » aux clients, et à réduire le nombre de voies désignées pour l’exécution directe, ce qui provoque une grande confusion et l’attente des voitures, des camions et des bus dans de longues files d’attente.

Les « excès » de Benazzouz

Le Syndicat National des Usagers des Centres d’Exploitation de la Société Nationale des Autoroutes du Maroc a révélé dans un communiqué que cette escalade intervient au regard de la méconnaissance de la mise en œuvre du contenu du pacte social par le directeur général de la société, Anouar Benazzouz.

Elle a pointé « le non-respect par Benazzouz de ses obligations et engagements d’une manière fondée , et sa tentative d’imposer un fait accompli qui contredit les options générales incluses dans le pacte social signé avec les partis gouvernementaux, le ministère de l’intérieur, le ministère de l’équipement et des transports, le ministère des finances et le ministère du travail et de l’insertion professionnelle.

La communication indique que le syndicat a envoyé plusieurs courriers et communiqués aux signataires du pacte social, les alertant sur « les régressions, abus et déviations, et la gravité de la situation, et mettant en garde contre les conséquences du retrait du directeur général de ses obligations, et sa persistance à perturber la mise en œuvre du contenu du pacte social.

Le syndicat a souligné qu’il ne renoncerait pas aux droits matériels, sociaux et professionnels des travailleurs inclus dans la Charte sociale, insistant sur la poursuite de la défense des droits et acquis et surveillant tous les abus commis par le Directeur général, comme l’exige la Charte sociale, le Code du travail et les conventions de l’OIT.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *