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Un ancien dirigeant du Polisario continue de dénoncer la souffrance des Sahraouis à Tindouf et les dirigeants du Front

L’ancien chef du Front séparatiste Polisario, Hajj Ahmed Brikallah, a déclaré que les Sahraouis sont retenus en otage dans les camps de Tindouf, soulignant que le front séparatiste ne peut rien faire sans le consentement de l’Algérie.

Le fondateur du mouvement « Sahraouis pour la paix » a déclaré dans une série de reportages publiés par le journal français « Jeune Afrique » avoir décidé de se retirer du front en 2012 pour trouver une solution à ce conflit qui a duré très longtemps, indiquant par la même occasion qu’il entend négocier au nom des résidents du camp avec le Royaume sur la base du plan d’autonomie.

Hajj Ahmed a déclaré dans une déclaration à Jeune Afrique que le plan d’autonomie est la solution équilibrée à ce conflit, et que les Sahraouis ne peuvent pas continuer à courir après le mirage.

Il a souligné que la victoire du Front Polisario dans sa bataille militaire est impossible. Il a dit que ce que fait le Polisario en entraînant les gens dans la guerre au motif que c’est la seule solution est absurde. Soulignant que beaucoup de jeunes dans les camps en sont conscients.

Il a ajouté, dans sa déclaration, que « la condition de la population sahraouie dans les camps me fait mal au cœur » et que les gens vivent dans la pauvreté. Il a déclaré que l’argent envoyé aux camps était détourné par un petit groupe de dirigeants..

Et l’ancien dirigeant du Front a poursuivi que toute personne qui s’oppose aux dirigeants du Front s’expose a minima à des listes noires, et plus généralement à des peines pouvant aller jusqu’à la prison et à la torture, soulignant dans son interview  que de nombreuses personnes, dont amis d’enfance, qui croyaient en À une certaine époque ils sont morts au combat, ils étaient en fait morts dans les prisons du Polisario. Les camps sont également le théâtre d’agressions sexuelles régulières.

 

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