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Deux entités de la Banque mondiale ont fourni une aide record en 2022

Deux filiales de la Banque mondiale ont apporté aux Etats une aide sans précédent au titre de l’année 2022, selon le président de l’organisation internationale, David Malpass. Il s’agit de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’association internationale de développement (AID).

Dans son courrier adressé aux gouverneurs de l’institution de Bretton Woods, Malpass a estimé à 75 milliards de dollars l’aide apportée par les deux filiales, en hausse de 35% par rapport à la moyenne des quatre années précédentes.

Ces financements s’inscrivent dans le cadre d’une aide globale de 170 milliards de dollars sur les quinze derniers mois à destination des pays dans le besoin, afin de les aider à faire face aux conséquences économiques et sociales des diverses crises qui touchent l’économie mondiale depuis le début de la pandémie, a ajouté Malpass dans ce courrier relayé par des médias.

Il s’agissait d’aider les Etats à faire face à « l’insécurité alimentaire et aux pertes d’emplois, renforcer leur capacité de résilience et repartir vers la croissance », a détaillé le président de l’institution.

Parmi les principaux défis à financer, la BM a consacré 31,7 milliards de dollars au financement de l’adaptation au réchauffement climatique, selon Malpass, un montant qui « dépasse de 35% les objectifs de notre plan d’action contre le changement climatique ».

Le soutien à l’Ukraine est le deuxième poste de financement, à hauteur de 18 milliards de dollars, afin de permettre au pays de faire face à ses besoins urgents, alors que les conséquences de la guerre pour le reste du monde, à commencer par la crise alimentaire provoquée par la hausse des prix des aliments et des engrais, représentent une aide de 10 milliards de dollars.

Le président de la Banque mondiale a par ailleurs alerté sur les risques à venir pour l’économie mondiale, estimant « vital de réduire le poids des dettes non soutenables et promouvoir la transparence en la matière », afin d’éviter une potentielle crise de la dette parmi les pays pauvres et émergents.

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