Économie

Les mesures fiscales de la loi de finances 2023 présentées aux opérateurs économiques de Fès-Meknès

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) Fès-Meknès et le Conseil régional de l’Ordre des experts comptables (OEC) de Fès-Meknès et Oriental ont organisé, lundi à Fès, une rencontre de communication au profil des opérateurs économiques de la région autour des nouveautés de la loi de finances 2023. Cette rencontre qui s’est tenue sous le thème « les principales mesures fiscales prévues par la loi de finances 2023 », s’est déroulée en présence du Directeur général des Impôts, du Wali de la Région de Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès, du président du conseil régional de l’Ordre des experts comptables (OEC) de Fès-Meknès et Oriental ainsi que l’ensemble des directeurs régionaux de la Direction Générale des Impôts. Au cours de cette conférence, l’accent a été mis sur les principales mesures fiscales contenues dans la loi de Finances 2023, en particulier celles concernant l’impôt sur le revenu (IR), l’impôt sur les sociétés (IS) et le statut d’auto-entrepreneur.

Dans une déclaration à M24, chaîne d’information en continu de la MAP, le président de la CGEM Fès-Meknès, Omar Tajmouati a expliqué que cette initiative entre dans le cadre des rencontres régionales organisées chaque année entre les opérateurs économiques de la région et l’administration fiscale.

Le but de cette rencontre est de présenter aux entreprises de la région les nouveautés de la loi de finances 2023, notamment en ce qui concerne l’Impôt sur le revenu et l’Impôt sur les sociétés « qui, à l’horizon 2026, seront harmonisées pour toutes les catégories d’entreprises », a fait savoir Tajmouati.

Dans une déclaration similaire, Mohammed Amouri, président du Conseil régional de l’Ordre des experts comptables (OEC) de Fès-Meknès et Oriental a expliqué que la loi de finances 2023 est considérée comme la première concrétisation des assises de la fiscalité, ajoutant qu’elle offre une visibilité du régime fiscal national sur une période de quatre ans. Et de souligner que l’un des principaux apports de cette nouvelle loi est la mise en place d’un taux unifié « très attractif » de 20%, lequel permettra au Maroc de drainer de nouveaux investissements.

Cette rencontre a été sanctionnée par l’ouverture du débat avec les participants, dont des commerçants, des acteurs des secteurs de l’industrie et des services et des experts-comptables .

Rappelant que ce rendez-vous, que la CGEM Fès-Meknès organise chaque année, vise à mettre en lumière les principales mesures de la loi de finances et à analyser les principales mesures visant particulièrement la relance de l’économie nationale.

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