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La privation de la sélection marocaine de prendre part au CHAN-2023 nuit avant tout aux intérêts du pays organisateur (écrivain-journaliste)

La décision du régime algérien de priver la sélection nationale marocaine de football de participer au Championnat d’Afrique des joueurs locaux (CHAN-2023) nuit avant tout aux intérêts du pays organisateur, lequel est tenu par l’obligation de garantir le succès des compétitions qu’il abrite, estime l’écrivain-journaliste Talaâ Saoud Al Atlassi.

 »Le régime militaire algérien recourt à une décision politique contre une équipe de football maghrébine et africaine pour la priver de prendre part à une compétition footballistique africaine, une privation qui nuit avant tout aux intérêts de l’Algérie tenue par l’obligation de garantir le succès des compétitions qu’elle abrite, d’autant que le Maroc est double tenant du titre du CHAN, la révélation du Mondial 2022 au Qatar et le symbole du triomphe arabe et africain lors de cette coupe du monde », écrit-il dans une chronique sous l’intitulé  »Le régime algérien instrumentalise le CHAN dans son hostilité politique à l’encontre du Maroc », publiée mercredi sur le site en ligne d’informations  »Machahid 24 ».

Pourtant, la participation du Maroc au CHAN-2023 en Algérie aurait assurément contribué au rayonnement de cette compétition sur le plan africain et mondial, observe-t-il, avant d’indiquer que cette décision politique a un effet boomerang en cela que le Maroc brille ainsi par son absence, forcée, est au final l’événement marquant de cette édition, la moins médiatisée du coup sur les plans mondial, arabe et africain, en attendant aussi le verdict de la CAF (Confédération Africaine de Football) sur cette décision algérienne et aussi au sujet de l’allocution tendancieuse prononcée lors de la cérémonie d’ouverture de cette compétition par un orateur sud-africain.

Au sujet justement de cette allocution, le chroniqueur fait remarquer que ce discours représente en soi une décision politique cherchant à instrumentaliser une compétition sportive en faveur de la politique d’hostilité du régime algérien vis-à-vis du Maroc, ajoutant que  »ce discours s’apparente plutôt à des tirs ennemis visant le Maroc depuis une tribune sportive parrainée par la CAF, laquelle se doit de sévir contre celui qui a permis à cet orateur de prononcer contre le Maroc cette violente diatribe, le régime algérien en l’occurrence ».

Tout en dénonçant l’exploitation de la personne de Nelson Mandela dans cette hostilité à l’égard du Royaume, Talaâ Saoud Al Atlassi a évoqué le discours de ce leader sud-africain lors d’un meeting dans son pays, saluant le soutien inconditionnel apporté par le regretté Souverain, Feu SM Mohammed V, au combat qu’il a mené avec ses compagnons contre le régime de ségrégation raciale (apartheid) en Afrique du Sud avec à la clé des aides financières et logistiques ainsi que des camps d’entraînement au Maroc. Une reconnaissance réitérée à Rabat par le leader africain disparu en répondant à une invitation royale en compagnie de l’ancien président algérien Mohamed Ben Bella, a-t-il rappelé.

 »En agissant de la sorte, le petit-fils renie son grand-père et souille son héritage qui restera, néanmoins, préservé par l’histoire », estime-t-il, avant de poursuivre en soulignant que  »les livres d’histoire regorgent de faits et de contributions notables du Royaume du Maroc et ses Souverains Feu SM Mohammed V et Feu SM Hassan II dans le soutien des mouvements africains de libération, dont celui de l’Afrique du Sud et tout particulièrement en Algérie, faisant ainsi de Rabat le lieu de rendez-vous de tous les leaders africains des mouvements de libération nationale ».

Et d’affirmer que  »ce militantisme est un motif de fierté pour le Maroc en considération de son appartenance à la famille africaine, une démarche poursuivie aujourd’hui par SM le Roi Mohammed VI dans Son soutien inconditionnel à la lutte africaine face aux défis à relever sur le plan du développement et aussi sur le registre sécuritaire et en faveur de l’unité.

Cela étant précisé, ce spécialiste de l’Algérie conclut en relevant que cette édition haineuse du CHAN restera dans les annales comme étant une édition politisée marquée par la privation du Maroc d’y prendre part mais qui se révèle, paradoxalement, une édition où le Maroc s’est affirmé le plus par sa présence, se positionnant en haut du podium sur le plan moral quoique le Royaume voulait tout simplement et le plus sportivement du monde y participer pour tenter de la gagner.

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