Politique

Le PE dépasse ses prérogatives par son « ingérence flagrante » dans les affaires internes du Maroc (IMRI)

En votant une résolution « irresponsable et inacceptable » par le peuple marocain et ses forces politiques et syndicales, le parlement de Strasbourg a dépassé ses prérogatives définies dans ses statuts par son « ingérence flagrante » dans les affaires internes du Maroc, a affirmé le vice-président de l’Institut marocain des Relations internationales (IMRI) Abdelhafid Oualalou.

Cette ingérence intervient suite à l’échec du PE à démontrer l’implication du Maroc dans une prétendue affaire de corruption de certains euro-députes, a rappelé l’universitaire dans une déclaration à la MAP.

« Par le passé ce même parlement, donneur de leçons en exploitant la carte des droits humains pour faire pression sur notre pays, avait opté pour la politique de deux poids deux mesures dans certains conflits et interventions étrangères où les droits humains des peuples ont été bafoués », a fait remarquer Oualalou.

En prétendant défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse, ce parlement, « dont la plupart des membres ignorent la réalité marocaine et le dossier de notre Sahara marocain, s’engage malheureusement dans une stratégie sans lendemain », et se met en contradiction avec l’accord d’association signé entre le Royaume et l’Union européenne en 1996 pour un partenariat stratégique basé sur des valeurs démocratiques partagées, a dit l’analyste.

« Le manque de responsabilité et de vision stratégique de cette institution explique ce vote visant à nuire à l’image du Maroc en s’inspirant des rapports préfabriqués par certaines ONG étrangères des droits humains connues par leurs positions antimarocaines et leurs contre-vérités historiques », a expliqué ce politologue. Le Maroc condamne à l’unanimité et rejette vivement toute sorte d’ingérence de quiconque « qui renie nos relations stratégiques avec l’UE et qui contredit de faite les déclarations de Joseph Borel lors de sa dernière visite au Maroc », s’est indigné Oualalou, rappelant que le chef de la diplomatie de l’UE avait souligné les intérêts vitaux et les défis communs de l’Union européenne et du Maroc « considéré comme un partenaire crédible et stratégique ».

La résolution tendancieuse du PE a provoqué une condamnation vigoureuse et unanime de l’ensemble des institutions du Royaume notamment le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, le Conseil national de la presse, et les deux chambres du parlement marocain, qui a rejeté d’une manière catégorique la démarche du PE, tout en décidant de reconsidérer ses relations de coopération avec cette institution.

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