Politique

Grève nationale des cadres de l’orientation et de la planification de l’éducation pour défendre leurs droits

Le syndicat des cadres de l’orientation et de la planification de l’Education a annoncé l’organisation d’une grève nationale les mercredi et jeudi, avec une manifestation devant le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et du Sport. Cette grève vise à protester contre les efforts du ministre Benmoussa visant à « éradiquer » l’organe de l’orientation et de la planification éducative et à répartir ses membres dans les trois organes qui lui sont affiliés.

Le syndicat a vivement dénoncé, dans un communiqué de son bureau national, dont une copie a été obtenue par le journal « Al3omk », « la politique d’exclusion adoptée par le ministère de tutelle à l’égard des acteurs professionnels et syndicaux représentant l’organe de l’orientation et de la planification , en particulier le syndicat des cadres de l’orientation et de la planification de l’éducation ». Il a également critiqué « la poursuite par le ministère de politique de la sourde-oreille face aux demandes de l’organe et à ses droits historiques et légitimes, en particulier le droit de changer de cadre de conseiller à inspecteur avec ancienneté ».

Dans le même contexte, il a exprimé son « rejet catégorique des dispositions contenues dans l’accord du 14 janvier 2023 concernant les conseillers en orientation et planification éducative, qui prévoient la dissolution de l’organe de l’orientation et de la planification éducative au sein des trois organes et l’ouverture du corps d’inspection en orientation et planification, ce qui contredit totalement le principe d’unification des parcours professionnels ».

Il a affirmé que « la meilleure solution à tous les problèmes auxquels le système de l’orientation et de la planification éducative est confronté passe nécessairement par la réponse aux revendications de l’organe ».

Il a souligné que cette demande est réalisée à travers « trois axes synchronisées » qui consistent en : « le changement de cadre de conseiller à inspecteur après promotion au grade supérieur pour les diplômés du centre après 2004 », puis « la promotion exceptionnelle immédiate des conseillers en orientation et planification de deuxième grade au premier grade en une seule fois, avec effet rétroactif financier et administratif, et le changement de leur cadre en inspecteur en orientation ou en inspecteur en planification « . Quant à la troisième entrée, elle consiste en « une révision urgente et globale du décret portant création du centre de l’orientation et de la planification afin de garantir que seuls les diplômés du centre obtiennent le cadre d’inspecteur en orientation ou d’inspecteur en planification « .

Le syndicat a également demandé de « mettre en équivalence les compensations réglementaires accordées aux cadres de l’orientation et de la planification éducative avec celles des cadres ayant le même parcours, en les prenant en compte dans la pension de retraite » et de « créer un nouveau grade en dehors du grade supérieur pour les cadres de l’orientation et de la planification éducative, conformément à l’accord du 26 avril 2011 », ainsi que de « permettre à tous les cadres de l’orientation et de la planification de bénéficier des compensations pour la formation au centre de l’orientation et de la planification « , en plus d' »activer les rôles de premier plan, prospectifs et d’encadrement des cadres de l’orientation et de la planification dans le système éducatif et de formation, sans les réduire à un aspect technique ».

Le syndicat a poursuivi l’énumération de ses demandes dans le même communiqué, appelant à « la création d’un mouvement régional annuel pour les cadres de l’orientation et de la planification afin de réaliser l’équité, l’égalité des chances », et à « maintenir l’ancienneté dans le grade après l’obtention du diplôme du centre de l’orientation et de la planification , tout en réparant les dommages causés aux promotions précédentes », puis à « fournir divers équipements informatiques et fournitures de bureau, et à adopter des compensations exceptionnelles pour ceux qui n’en bénéficient pas », ainsi qu’à « accélérer la modification des secteurs scolaires de l’orientation pour prendre en compte tout ce qui concerne le suivi et l’encadrement des établissements éducatifs et l’évaluation de leurs performances, et revenir au concept de secteur scolaire tel qu’il était pratiqué avant la publication de la note 17*022 ».

Le syndicat des cadres de l’orientation et de la planification a également demandé « l’équivalence du diplôme du centre de l’orientation et de la planification avec un diplôme de master, afin de permettre la poursuite des études dans l’enseignement supérieur », ainsi que « l’attribution exclusive de la présidence des départements et des services de planification et de cartographie scolaire aux cadres de l’organe, sans affecter les cadres de la planification en dehors de ces structures ».

 

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