Économie

Le groupe CDG discute de l’importance du 3e secteur

L’ institut de la Caisse de Dépôt et de Gestion a organisé un séminaire dans le but de clarifier la définition de l’entrepreneuriat social et son champ d’application, ainsi que de suivre les progrès du secteur de l’économie sociale et solidaire et les domaines d’amélioration en ce qui concerne l’intégration.

Ce séminaire a réuni trois experts sur le thème du « troisième secteur et de l’intégration », à savoir Oumaima Mhijir, entrepreneure sociale et directrice de l’association « Heure bénie », Hamid Belfadil, président de la fondation « Jidara » et Asmaa Diani, vice-présidente de Rémis et professeure d’enseignement supérieur.

Asmaa Diani a souligné que le troisième secteur englobe les initiatives entrepreneuriales et les activités créant une valeur économique ajoutée, et qu’il ne devrait pas se limiter à l’économie de la pauvreté, indiquant que ce secteur englobe des initiatives qui ne peuvent pas être associées aux secteurs public et privé.

De son côté, Hamid Belfadil a expliqué l’importance accordée à ce secteur dans le nouveau modèle de développement, car il réunit en quelque sorte les avantages des secteurs public et privé sans en avoir les inconvénients, ajoutant que, en réalité, le troisième secteur tire sa flexibilité du secteur privé et de la faible apparente du secteur public.

Pour promouvoir le troisième secteur, Oumaima Mhijir a suggéré de se concentrer sur la complémentarité et l’intégration des mesures des organisations opérant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, ajoutant que « l’existence d’un cadre réglementaire unifié peut entraîner plus de cohérence et de maturité pour le secteur. »

L’Institut de la Caisse de Dépôt et de Gestion a souligné que l’économie sociale et solidaire, qui a été négligée pendant longtemps, constitue un pilier fondamental du nouveau modèle de développement, en recommandant l’intégration de l’économie sociale dans les politiques économiques et la délégation des services publics aux entités concernées, ainsi que l’établissement d’une gouvernance appropriée pour la dimension stratégique du secteur de l’économie sociale, tout en élaborant un cadre juridique et réglementaire ouvrant la voie à une reconnaissance complète et à son développement. »

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