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Un rapport de lRES examine l’évolution du front Polisario depuis sa création

Un rapport récent examine l’évolution des objectifs du Front Polisario, un mouvement séparatiste, depuis sa création  pour la libération militaire du Sahara espagnol, dans le cadre global de la décolonisation au Maroc, jusqu’à devenir un mouvement séparatiste antagoniste envers le pays d’origine, le Maroc, à la suite de l’intervention de deux États étrangers, la France et l’Espagne. 

Le rapport, publié par l’Institut Royal des Études Stratégiques, indique qu’après sa création officielle à Rabat en 1973 par Mustapha Sayed et des étudiants sahraouis marocains, le Front Polisario a été infiltré par des États étrangers.

Intervention étrangère

Le rapport explique que « les jeunes fondateurs avaient demandé au gouvernement marocain de récupérer les territoires sahraouis sous le joug espagnol par la force, ce qui allait à l’encontre de la préférence du Royaume pour une résolution pacifique de la question ».

Parmi les États étrangers ayant influencé le Front Polisario, le rapport intitulé « Le Livre Blanc sur le Sahara marocain » cite la Libye et ensuite l’Algérie, dans le cadre d’une « stratégie visant à déstabiliser le Maroc ».

Selon la source, cela a conduit à « l’assassinat du fondateur du Front dans des circonstances mystérieuses, ainsi qu’à un changement idéologique du mouvement, qui s’est éloigné de son objectif initial de libérer les territoires marocains, pour proclamer en 1975 la création d’une prétendue république séparatiste ».

Pas le seul représentant

Contrairement à ce que prétend le Front Polisario, le rapport souligne qu’il « n’est pas le seul représentant des Sahraouis, la grande majorité d’entre eux vivant dans les régions du sud du Maroc et participant à toutes les consultations électorales, bénéficiant d’une représentation à l’échelle nationale, régionale et locale ».

Le Livre Blanc précise que « les membres des conseils régionaux et locaux, y compris les présidents, dans ces régions mêmes, témoignent que l’initiative d’autonomie est déjà une réalité sur le terrain ».

La source mentionne que de nombreux hauts responsables et cadres du Polisario ont renoncé à leurs activités et sont retournés dans leur patrie en 1988, suite à l’appel du feu Roi Hassan II à revenir avec la devise « La patrie est compatissante et miséricordieuse ».

Pendant ce temps, la partie restante est restée en Algérie, plus précisément à Tindouf, une ville dont les habitants eux-mêmes ont affirmé être Marocains lors du référendum de 1962 visant à l’indépendance de l’Algérie, selon le rapport.

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