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Une catastrophe humanitaire touchant un million de personnes à Gaza, selon les Nations Unies

Les Nations Unies ont déclaré lors d’une conférence de presse à Genève aujourd’hui que Gaza fait face à des sanctions collectives et une catastrophe humanitaire touchant un million de personnes, ce qui est considéré comme un crime de guerre.

L’organisation a souligné qu’il n’y a pas de zone sûre dans la bande de Gaza, insistant sur la nécessité de mettre fin immédiatement à l’escalade à Gaza. Elle a également souligné que les civils sont gravement touchés par ces attaques.

La Commission des droits de l’homme des Nations Unies a signalé des déplacements forcés, des sanctions collectives et des prises d’otages au cours de la guerre en cours depuis 21 jours.

La porte-parole de la Commission, Ravina Shamdasani, a déclaré lors de la conférence de presse à Genève : « Nous sommes préoccupés par le fait que des crimes de guerre pourraient être commis. Nous sommes inquiets quant aux sanctions collectives imposées aux habitants de Gaza en réponse aux attaques brutales du Hamas, qui peuvent également être considérées comme des crimes de guerre. »

Elle a ajouté que c’est à une cour indépendante de déterminer si des crimes de guerre ont été commis.

Dans un contexte connexe, le Commissaire général de l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, Filippo Grandi, a déclaré : « Nous avons besoin d’un flux continu et ininterrompu d’aide. Nous ne pourrons pas poursuivre nos opérations sans sécuriser le carburant. »

Il a expliqué que les rares camions qui parviennent à atteindre la bande de Gaza ne feront aucune différence pour les habitants, ajoutant : « Il est impératif de protéger les civils et les hôpitaux pendant les attaques. »

Le porte-parole a également révélé que 57 de leurs collègues ont été tués dans la guerre en cours à Gaza, soulignant qu’il est impossible d’ignorer la tragédie humanitaire à Gaza.

Il a poursuivi en disant que l’équivalence entre les habitants de Gaza et le Hamas est trompeuse. Il a également estimé que retarder la fin de cette guerre augmenterait le risque d’escalade du conflit.

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