Le Conseil de sécurité commence à envisager de retirer le conflit sur le Sahara marocain de son ordre du jour, selon Esslimi

Abderrahim Al Manar Esslimi, professeur de relations internationales et analyste politique, a déclaré que la nouvelle résolution du Conseil de sécurité concernant le Sahara marocain montre clairement que le Conseil de sécurité commence à envisager de retirer ce conflit de son ordre du jour.

Le président du Centre Atlantique d’Études Stratégiques et d’Analyse de Sécurité a estimé que les clarifications dans le discours des membres du Conseil de sécurité indiquent que De Mistura sera le dernier envoyé dans ce dossier, et que la résolution est plus claire et plus forte dans ses messages à l’Algérie et au Polisario que les résolutions précédentes.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé hier, lundi, de prolonger le mandat de la MINURSO d’un an, renouvelant ainsi l’engagement en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre le conflit régional sur le Sahara marocain.

La résolution 2703 du Conseil de sécurité, rédigée par les États-Unis et adoptée par un vote de 13 pays en faveur et deux abstentions, stipule que le Conseil de sécurité « a décidé de prolonger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2024 ».

Selon Esslimi, la résolution du Conseil de sécurité 2703 appelle à la réalisme et à un processus politique efficace et rapide, ajoutant que « l’indication ici est que le Maroc a commencé à mettre en œuvre les mécanismes de l’autonomie ».

L’orateur estime également que la résolution est un message clair des parties du Conseil de sécurité indiquant que l’autonomie est la seule approche sérieuse pour résoudre le conflit, soulignant que le Conseil de sécurité soutient la proposition d’autonomie depuis 2007.

Il affirme que l’autonomie est la solution réaliste qui répond aux aspirations de la population des régions du sud du Maroc, soulignant que l’image présentée par De Mistura au Conseil de sécurité après sa visite dans les régions du sud du Maroc est claire.