Politique

Benmoussa insinue que les syndicats sont responsables du non-respect de la mise en œuvre de l’augmentation de 2500 dirhams dans les salaires des nouveaux enseignants

Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et du Sport, Chakib Benmoussa, a suggéré que les syndicats d’enseignants sont à l’origine de la non-mise en œuvre de l’augmentation de 2500 dirhams des salaires des nouveaux enseignants, mentionnée dans le programme gouvernemental.

Benmoussa, en répondant aux interventions des députés au sein de la commission de l’éducation, de la communication et de la culture de la Chambre des représentants vendredi dernier, a déclaré que « la déclaration gouvernementale parle d’une augmentation de 2500 dirhams, mais pour les nouvelles embauches selon certains critères. Cependant, lors de nos discussions avec les syndicats, ils nous ont informés que son application de cette manière serait difficile ».

Le responsable gouvernemental a ajouté que les syndicats ont justifié cela en disant qu’il serait préférable de donner aux enseignants la perspective de bénéficier d’une promotion au grade exceptionnel, dont l’augmentation est fixée à 2600 dirhams, soit le même budget alloué à l’augmentation des salaires des nouveaux enseignants, ajoutant que ce grade exceptionnel bénéficiera à environ 80 000 enseignants au cours des quatre prochaines années.

Benmoussa a souligné, lors de la discussion du budget sectoriel de son ministère, qu’il y a 210 000 enseignants pour qui cette perspective s’ouvre, car après quelques années, ils bénéficieront de la promotion au grade exceptionnel, et avec les examens, cela ne prendra que 12 ans, et pourrait s’étendre à 20 ans, ajoutant que ce grade exceptionnel est celui introduit par le nouveau statut de base.

Le porte-parole a noté que l’augmentation des indemnités n’était pas programmée dans l’accord du 14 janvier signé avec les syndicats, mais cela n’empêche pas qu’elle soit sur la table des discussions, ajoutant que parmi les engagements, il y a l’élaboration d’un nouveau statut de base, et il y a maintenant des consultations pour l’améliorer, mais il faut créer des conditions appropriées pour cela afin de surmonter cette crise.

Il a poursuivi en disant que la poursuite des tensions n’apporterait aucun progrès dans le dialogue sur l’amélioration du nouveau statut de base, qui a été ouvert avec les syndicats ainsi qu’avec d’autres ministères, tels que le ministère des Finances et le ministère de la Fonction publique, et suivi par le chef du gouvernement, expliquant qu’il y a des sujets qui ont des implications non seulement sectorielles mais aussi financières.

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