Akhannouch révèle le sort de l’augmentation de 2500 dirhams pour les enseignants et confirme : les syndicats ont proposé une autre formule (vidéo)

Le Chef du gouvernement et de la majorité gouvernementale, Aziz Akhannouch, a déclaré que le programme gouvernemental incluait effectivement une augmentation de 2500 dirhams dans les salaires des enseignants, mais que cela concerne les enseignants nouvellement diplômés et titulaires d’un certificat de qualification pédagogique. Il a ajouté que cette mesure devait être discutée avec les syndicats dans le cadre du dialogue social.

Akhannouch, lors d’une rencontre de la majorité gouvernementale organisée lundi soir dans un hôtel à Rabat, a indiqué qu’un dialogue a été ouvert avec les syndicats les plus représentatifs pour s’accorder sur les mesures visant à augmenter le salaire minimum à 7500 dirhams pour les détenteurs du certificat de qualification pédagogique des facultés d’éducation.

Le chef du gouvernement a souligné que l’augmentation de 2500 dirhams a été liée au dialogue social, car rien dans ce secteur ne peut être décidé sans consulter les syndicats. Il a précisé que le gouvernement a entamé le dialogue avec les syndicats dès la première semaine de son mandat et a tenu 50 réunions, notant que l’augmentation aurait concerné 20 000 enseignants.

Dans ce contexte, Akhannouch a mentionné que les syndicats ont averti le gouvernement que le salaire du nouvel enseignant serait plus élevé que celui de l’enseignant plus ancien, ajoutant : « Nous avons compris qu’ils ne le voulaient pas au début mais à la fin », et que cette augmentation est incluse dans le nouveau statut général pour la catégorie supérieure, où ils recevront 2600 dirhams supplémentaires.

Le président du Rassemblement National des Indépendants a indiqué que si le gouvernement avait appliqué l’augmentation de 2500 dirhams pour les nouveaux enseignants dès le début, cela aurait coûté 5 milliards de dirhams, mais après l’avoir appliquée à la fin (il fait référence à l’adoption de la catégorie supérieure dans le nouveau statut général), cela a coûté 9 milliards de dirhams.