Économie

Energie renouvelables: Le Maroc parmi les 5 pays africains qui doubleront leurs capacités de production d’ici 2030

Un récent rapport publié par la Chambre Africaine de l’Énergie, basée à Johannesburg en Afrique du Sud, prévoit que la capacité de l’énergie renouvelable en Afrique, qui inclut l’énergie éolienne terrestre, l’énergie solaire et l’hydrogène, augmentera plus de 6 fois, passant de 24 gigawatts en 2023 à 146,5 gigawatts d’ici 2030.

Les prévisions de la Chambre Africaine de l’Énergie vont au-delà de 2030, estimant que la capacité de l’énergie renouvelable en Afrique pourrait augmenter plus de 11 fois, atteignant 290 gigawatts d’ici 2035, puis sauter à 360 gigawatts d’ici 2040.

Actuellement, la capacité de l’énergie renouvelable en Afrique ne dépasse pas 24 gigawatts, la majorité provenant de l’énergie éolienne terrestre et de l’énergie solaire. Cependant, les projets de production d’hydrogène à partir de sources renouvelables en sont encore à leurs débuts, selon le site spécialisé en énergie.

Le rapport prévoit que la capacité des projets d’énergie éolienne terrestre en Afrique doublera pour atteindre 59 gigawatts d’ici 2030, tandis que la capacité de l’énergie solaire devrait augmenter à 65 gigawatts.

Quant aux projets d’hydrogène basés sur des sources renouvelables, leur capacité atteindra 22,5 gigawatts, ce qui signifie que ces trois secteurs représenteront 95% de la capacité de l’énergie renouvelable en Afrique d’ici 2030.

Les autres sources d’énergie renouvelable, telles que l’énergie hydroélectrique, la géothermie et la bioénergie, représenteront le reste des augmentations prévues d’ici la fin de la décennie, selon le rapport mentionné ci-dessus.

Selon le même rapport, l’Égypte, le Maroc, la Mauritanie, l’Afrique du Sud et Djibouti seront les pays leaders dans le développement des capacités d’énergie renouvelable en Afrique d’ici 2030.

L’Égypte est en tête des pays susceptibles de mener cette percée avec une capacité cumulée dépassant 130 gigawatts, basée sur l’analyse des projets actuellement en place et des capacités prévues pour l’avenir.

Ces capacités proposées se répartissent principalement entre l’énergie solaire avec 27 gigawatts, tandis que l’énergie éolienne terrestre représentera 65 gigawatts, et l’hydrogène 38 gigawatts.

La Mauritanie arrive en deuxième position en termes de capacité prévue pour l’énergie renouvelable en Afrique, avec une capacité totale de 70 gigawatts, répartie entre l’énergie solaire à 13 gigawatts, l’énergie éolienne terrestre à 21 gigawatts, et l’hydrogène à 35 gigawatts. Cependant, la majorité de ces capacités reste au stade de la planification ou de la proposition, comme en Égypte.

Selon les détails du rapport publiés par le site de l’énergie, le Maroc occupe la troisième place de la liste des 5 plus grands pays susceptibles de mener la révolution de l’énergie renouvelable en Afrique d’ici 2030 et au-delà, avec des plans visant à ajouter une capacité totale de 65 gigawatts.

Ces plans ambitieux se répartissent entre l’énergie solaire avec environ 20,5 gigawatts, l’énergie éolienne terrestre avec 21 gigawatts, tandis que la capacité des projets d’hydrogène prévus s’élève à près de 23 gigawatts.

L’Afrique du Sud se classe quatrième avec des capacités prévues atteignant 52 gigawatts, dont 14,5 gigawatts pour l’énergie solaire, 14,3 gigawatts pour l’énergie éolienne, et 23,3 gigawatts pour l’hydrogène.

Djibouti, avec 1,1 million d’habitants en Afrique de l’Est, occupe la cinquième place sur la liste des plus grands pays susceptibles de mener l’énergie renouvelable en Afrique, avec des capacités prévues atteignant 15,7 gigawatts.

L’énergie solaire représente seulement 3,5 gigawatts de ces plans, tandis que l’énergie éolienne terrestre représente 7,2 gigawatts, et l’hydrogène, environ 5 gigawatts de projets proposés jusqu’à présent.

75% des capacités du Maroc et de l’Afrique du Sud sont encore au stade de la planification ou de la proposition, comme en Égypte et en Mauritanie, tandis que ce pourcentage atteint 95% pour Djibouti, selon les observations de la Chambre Africaine de l’Énergie.

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