Économie، Politique

Une députée interpelle Fatima Zahra Ammor sur la faiblesse du tourisme montagnard au Maroc

La faiblesse et les limites du tourisme montagnard au Maroc ont suscité des critiques envers la ministre du Tourisme, de l’Artisanat, de l’Économie sociale et solidaire, Fatima Zahra Ammor. À ce sujet, une députée parlementaire a dit : ‘Nous sommes des élèves paresseux comparés à des expériences voisines’.

La députée parlementaire du groupe socialiste à la Chambre des représentants, Aïcha El Karji, a attiré l’attention, lors d’une session de questions orales au Parlement, le lundi, sur la faiblesse des infrastructures touristiques montagnardes au Maroc.

Elle a ajouté qu’il y a ‘une petite île à 14 km du Maroc qui attire plus de six millions de touristes’ et a poursuivi en disant que le tourisme montagnard au Portugal attire près de 10 millions de touristes, et 40 % des touristes qui choisissent le tourisme montagnard au Portugal sont espagnols.

La députée a demandé si les institutions touristiques marocaines ne devraient-elles pas avoir leur part de cette catégorie de touristes ? Que faites-vous pour encourager l’investissement dans le tourisme montagnard, ‘nous sommes des élèves paresseux comparés aux expériences voisines’ ?

Elle a souligné la faible attractivité du tourisme intérieur en général et du tourisme montagnard en particulier, ‘on ne peut pas cacher le soleil avec un tamis, la réalité du tourisme montagnard est caractérisée par la faiblesse des infrastructures et des services en général dans de nombreuses régions’.

À son tour, le chef du groupe du Parti du Progrès et du Socialisme à la Chambre des représentants, a interrogé le ministre du Tourisme, en disant : ‘Encourager le tourisme montagnard, est-ce ouvrir une ligne aérienne vers Ouarzazate ?’

Il a donné l’exemple de la province de Boulemane dans la région de Fès-Meknès, qui dispose de paysages montagneux naturels, en disant que le touriste visite la ville de Fès et, après y avoir passé quelques jours, la quitte pour d’autres villes en dehors de la région, se demandant ‘où est la solidarité entre les provinces et les régions ?’ et appelant à fournir des infrastructures dans un certain nombre de provinces, ‘il y a des paysages naturels, il manque seulement l’infrastructure’.

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