Ahmed Touizi (PAM): « le message des grèves et des protestations menées par les enseignants pour la cinquième semaine consécutive est bien parvenu »

Le chef du groupe du Parti de l’Authenticité et de la Modernité à la Chambre des représentants, Ahmed Touizi, a déclaré que le message des grèves et des protestations menées par les enseignants pour la cinquième semaine consécutive est bien parvenu.

Touizi, lors de l’émission de ce mercredi soir « Moubachara Maakom », animée par notre Jamaa Goulhsen sur 2M, a souligné que le gouvernement a réagi rapidement à ce message, notant que le chef du gouvernement a confirmé la semaine dernière qu’il était prêt à discuter à travers un comité composé de trois ministres.

L’émission a connu la participation des parlementaires Ahmed Touizi et Abdelali Brouki de la majorité, et Abderahim Chahid et Abdallah Bouanou de l’opposition.

Touizi estime que les protestations continues pour la cinquième semaine sont une réalité, soulignant que le décret sur le statut de base est un projet gouvernemental dont toutes les composantes du gouvernement assument la responsabilité, et pas seulement le ministre de l’Éducation nationale.

Il considère que ce décret fait partie d’un grand projet du gouvernement pour réformer le système éducatif, d’autant plus que le statut de base de l’éducation n’a pas changé depuis 20 ans, « bien que de nombreux enseignants le considèrent comme ne répondant pas à leurs aspirations ».

À cet égard, il a souligné que le gouvernement est conscient du sujet et que ce système vient après 16 tentatives de réforme dans le secteur de l’éducation, notant qu’il y a plusieurs déséquilibres dans le nouveau statut de base qui seront corrigés.

Il a révélé qu’il y a aujourd’hui des communications, un travail très important et des consultations pour résoudre les problèmes du décret mentionné, ajoutant qu’une partie du statut de base a répondu aux demandes du personnel, tandis qu’une autre partie n’a pas répondu à leurs demandes, en particulier en ce qui concerne les salaires.

Le parlementaire du PAM estime que le gouvernement aurait pu ne pas aborder ce dossier et le laisser à la prochaine administration, mais il a eu le courage, selon ses termes, en insistant sur le fait qu’il ne peut y avoir de développement sans valoriser les enseignants.