Économie، Politique، Société

La gestion du transport urbain à Tétouan confiée à la CTM

L’institution de coopération des collectivités du nord-ouest, présidée par le maire de Tétouan, a adopté aujourd’hui, jeudi, un nouveau contrat de gestion déléguée provisoire pour le secteur du transport urbain dans les provinces de Tétouan et de M’diq-Fnideq, afin de gérer la phase transitoire après l’expiration du contrat de l’actuelle société ‘Vitalis’.

L’institution a décidé de confier la gestion de cette phase transitoire à une entreprise appelée ‘Eissal Al Madina’, formée avec la Compagnie de transports au Maroc’ CTM et la société ‘Transdev Maroc’, dans un contrat temporaire d’un an, renouvelable pour une durée maximale d’un an.

Cela a été décidé lors d’une réunion tenue par l’institution de coopération des collectivités du nord-ouest, aujourd’hui, jeudi, au siège de la province de Tétouan, où l’institution a approuvé le contrat de gestion déléguée temporaire avec la société ‘Eissal Al Madina’, en attendant la préparation d’un nouveau cahier des charges et son approbation, puis le lancement des procédures de sélection d’une nouvelle entreprise.

Selon des sources informées, le contrat de gestion temporaire prévoit l’exploitation des lignes actuelles, l’institution de coopération mettant progressivement à disposition de la société déléguée une flotte de près de 90 bus usagés, avec le soutien des autorités centrales, régionales et provinciales.

Cela intervient dans le contexte d’une crise majeure que connaît le secteur des transports urbains à Tétouan, en particulier durant l’été dernier, au milieu d’échanges d’accusations et de responsabilités entre la société ‘Vitalis’, dont le contrat expire le 27 novembre en cours, et la commune de Tétouan (dont le président dirige l’institution de coopération du nord-ouest responsable du dossier des transports urbains dans la région).

La crise entre la commune de Tétouan et l’institution du nord-ouest d’une part, et la société ‘Vitalis’ d’autre part, n’est pas nouvelle, mais elle est revenue sur le devant de la scène face à des accidents graves subis par certains bus à Tétouan, dont les plus notables sont l’incendie complet de deux bus et le renversement d’un autre ayant entraîné la mort d’une femme et plusieurs blessures.

La crise a éclaté, principalement, durant l’été dernier, en même temps que la grande pénurie que connaissait la flotte de bus et l’arrêt de certaines lignes reliant plusieurs quartiers à Tétouan, ainsi que la pression accrue sur les lignes principales reliant Tétouan aux villes voisines (Martil, M’diq, Fnideq, Oued Laou), face à l’afflux important de visiteurs dans la région.

Malgré l’intervention des autorités pour résoudre la crise et la décision de recourir temporairement à des bus de l’extérieur de la ville pour combler la pénurie, le mécontentement des passagers envers les bus ‘Vitalis’ a persisté, face à la « diminution de la qualité et la faiblesse des services, l’encombrement, l’absence de propreté, la perturbation des horaires et le manque de bus, parallèlement à la détérioration des sièges, les pannes mécaniques fréquentes, l’inclinaison des bus pendant la conduite et autres problèmes ».

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