Culture

3éme congrès du réseau international POCLANDE « Population, Cultures, Langues et Développement »

‘Université de Sidi Mohammed Ben Abdallah et la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Dhahr El Mehraz à Fès, ont accueilli, du 22 au 25 novembre 2023, la troisième conférence internationale du réseau international, « Population, Cultures, Langues et Développement » (POCLANDE), en partenariat avec le Laboratoire des Sciences du Langage, des Littératures, des Arts, de la Communication et de l’Histoire (SLLACH). En coopération avec un groupe de centres de recherche nationaux et internationaux sur le thème : « Transmissions: Langues, arts et cultures au cœur des enjeux du développement durable.

Les travaux de la conférence internationale se sont ouverts le mercredi 22 novembre 2023 par une séance d’ouverture présidée par le Professeur Souad Al-Ayachi, et à laquelle a participé le Dr. Mustafa Hadhrami, Vice-président de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdullah, chargé de la recherche et de la coopération scientifiques, et le Dr Khaled Al-Azaar , Doyen par intérim de la Faculté des Arts et des Sciences Humaines. – Dhaher Al-Mahraz, président du Buckland International Network, Giovanni Agresti, et le professeur Rahma Barbara, Directrice du Laboratoire SLLACH et Présidente du Comité d’Organisation de la Conférence Internationale.

L’intervention du Vice-Président de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdullah a abordé l’importance de ces activités scientifiques en lien avec les stratégies de l’université représentées dans la recherche scientifique, son développement et son ouverture aux centres de recherche nationaux et internationaux. Il a également salué les efforts déployés par le comité d’organisation de la conférence, en souhaitant la bienvenue à tous les invités, en leur souhaitant une bonne intégration académique au sein de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdullah.

Quant à l’intervention du Doyen, il y a détaillé l’aspect humanitaire du thème de la conférence, qui est celui du transport, nécessite un traitement multidimensionnel dont la base est l’être humain, ses valeurs, ses principes et ses représentations ainsi que leur importance dans l’élaboration des voies du développement durable. Enfin, il a salué le laboratoire qui a pu offrir l’occasion de rencontrer des chercheuses et des chercheurs du monde entier au Collège des Arts et des Sciences Humaines – Dhahr Al-Mehraz, en souhaitant aux invités et aux participants une conférence réussie à tous les niveaux.

L’intervention de Buckland, président du Réseau International, a salué la forte coopération qui unit le réseau avec le laboratoire et l’Université de Sidi Mohammed Ben Abdallah, soulignant qu’il s’agit d’une coopération exemplaire qui vise à développer des pratiques de recherche entre universités, institutions et centres internationaux. Il a souligné que cette conférence est la troisième du réseau, dans des pays africains et européens, et a enfin remercié les organisateurs de la conférence et ses participants avec des sujets interactifs et intégrés qui abordent la problématique du transport dans ses différentes dimensions, linguistiques, culturelles et sociales…

l’intervention du professeur Dr. Rahma Barbara, elle y a apprécié les partenariats scientifiques que le laboratoire établit avec des structures de recherche, des centres et des institutions scientifiques nationales et internationales qui valorisent l’orientation de la recherche au sein du laboratoire et la rendent constamment développée et renouvelée. Le partenariat du laboratoire avec le réseau pour l’organisation de cette cérémonie scientifique, constitue selon Mme Barbara un modèle de coopération internationale entre les chercheuses, les chercheurs et leurs centres scientifiques, a également démontré l’importance du thème de la conférence, son actualité et l’approche procédurale et empirique des interventions scientifiques, et l’intention d’aborder lors des différentes sessions de la conférence afin d’obtenir des résultats qualitatifs qui améliorent le développement durable dans diverses sociétés appartenant à différents contextes géographiques et historiques représentés par des participants à la conférence des cinq continents.

S’est clôturée aujourd’hui, le 25 novembre 2023, à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah à Fès, au Maroc, la troisième Conférence internationale du réseau international (POCLANDE) (Populations, Cultures, Langues et Développement). Les événements de ce congrès se sont déroulés sur une période de quatre jours allant du 22 au 25 novembre 2023 sous le thème : Transmission : Langues, Arts et Cultures au cœur des défis du développement durable.

La cérémonie de clôture du congrès salue les efforts de tous les participants, conférenciers, organisateurs, doctorants, étudiants, sponsors et donateurs qui ont contribué activement à la réussite de cet enrichissant événement scientifique, et à la réalisation de tous ses objectifs.

Les recommandations émises par les participants témoignent certainement de la volonté ardente de l’ensemble des chercheurs de consolider le chemin scientifique, la recherche et la coopération, véhiculant ainsi l’esprit d’interaction scientifique prédominant au sein des diverses séances académiques.

1. Promouvoir une planification linguistique décomplexée :

– Encourager une approche décomplexée de la planification linguistique, en reconnaissant la richesse de la diversité linguistique et culturelle.

– Favoriser le développement et la promotion de politiques linguistiques inclusives qui reconnaissent la valeur de toutes les langues et cultures, en particulier celles des communautés minoritaires.

2. Pour renforcer le rôle du plaidoyer :

– Sensibiliser les décideurs politiques, les institutions et les communautés à l’importance de la transmission pour le développement durable.

– Plaider en faveur de politiques linguistiques et culturelles équitables et soutenir les initiatives de préservation du patrimoine matériel et immatériel.

3. Pour intégrer la transmission des langues et cultures dans le développement durable :

– Reconnaitre que la transmission des langues et des cultures joue un rôle clé dans la réalisation des objectifs de développement durable.

– Intégrer cette dimension dans les stratégies globales en matière de développement durable, en veillant à ce que les actions de transmission contribuent à la préservation de la biodiversité, à l’inclusion sociale et à la durabilité environnementale.

4. Favoriser la transmission dans les milieux d’apprentissage :

– Accorder une attention particulière à la transmission des langues minoritaires dans les milieux d’apprentissage.

– Encourager l’intégration des langues dans les programmes éducatifs et soutenir les initiatives visant à renforcer les compétences linguistiques et culturelles des apprenants.

5. Valoriser la littérature et la didactique dans le processus de transmission :

– Encourager la création, la diffusion et l’utilisation d’œuvres littéraires et de ressources didactiques qui valorisent la diversité linguistique et culturelle.

– Veiller à ce que ces outils pédagogiques intègrent des perspectives liées au développement durable.

6. Réfléchir aux enjeux éthiques de la transmission :

– Prendre en compte les enjeux éthiques liés à la transmission des langues et des cultures, notamment en ce qui concerne le respect des droits des communautés, le consentement éclairé et la protection du patrimoine culturel.

– Veiller à ce que les actions de transmission soient menées de manière éthique et respectueuse.

7. Explorer les liens entre culture, religion, santé et environnement :

– Approfondir la compréhension des liens complexes entre la transmission des langues et cultures, la religion, la santé et l’environnement.

– Encourager la recherche interdisciplinaire pour explorer ces interactions et développer des approches intégrées qui prennent en compte ces différentes dimensions.

8. Encourager la transmission inter (intra) linguistique et culturelle :

– Favoriser la transmission inter (intra) linguistique et culturelle en encourageant les échanges, les interactions et les collaborations entre différentes communautés linguistiques et culturelles.

– Mettre en place des projets et des initiatives visant à promouvoir le dialogue interculturel et la compréhension mutuelle.

Le congrès a souligné la portée de la mise en exécution de ces recommandations, qui ouvrira la voie vers un avenir où la transmission des langues, des arts et des cultures s’érigera pleinement en pilier du développement durable. Il a également encouragé la persistance d’un travail interactif, le renforcement des partenariats et de la coopération afin de faire face aux défis complexes.

Enfin, les organisateurs de ce congrès expriment leurs remerciements et leur gratitude à l’ensemble des intervenants impliqués dans la planification et la réussite de cet événement scientifique, louant leur dévouement et leur apport inestimable à la réussite de cette entreprise. Ils soulignent avec insistance que l’œuvre collective ne manquera point de forger un monde plus inclusif, durable et empreint de respect envers la diversité linguistique et culturelle.

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