Politique

Benmoussa accuse des enseignants d’avoir « brutalisé » leurs collègues et « entravé » les cours et justifie les mesures de suspension

Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a accusé certains enseignants d’agresser verbalement et physiquement leurs collègues non-grévistes et de perturber les cours. Cette déclaration a été faite pendant une session de questions orales à la Chambre des représentants le lundi. Le ministre a expliqué que son département avait pris des mesures disciplinaires contre ceux qui entravaient le service public afin d’assurer le bon déroulement de l’enseignement.

Benmoussa a ajouté que des enseignants non-grévistes dans plusieurs établissements éducatifs ont été victimes de violences verbales, de harcèlement et d’agressions de la part de certains de leurs collègues grévistes.

Le ministre a poursuivi en expliquant que ces incidents justifiaient les mesures prises par le ministère à l’encontre de ces enseignants, faisant référence aux décisions de suspension prises contre plusieurs enseignants ces derniers jours.

Il est à noter que la décision de suspension temporaire du travail a touché 500 enseignants dans différentes villes et régions, sous prétexte d’absence non justifiée.

Fouad Arouadi, directeur de l’Académie de Fès-Meknès, a déclaré que ces suspensions ont été précédées de rencontres de communication avec le personnel enseignant pour les informer des résultats du dialogue que le ministère de l’Éducation nationale mène depuis un certain temps avec les syndicats d’enseignants, et qui a réussi à convaincre de nombreux enseignants de retourner à leurs postes de travail.

Arouadi a également mentionné, lors d’une intervention sur la deuxième chaîne, que certains enseignants insistent pour continuer leur absence « illégitime » du travail, privant ainsi les élèves de temps scolaire, ce qu’il considère comme une violation de l’obligation professionnelle.

Il a ajouté que certains enseignants continuent d’inciter leurs collègues à ne pas se rendre sur leurs lieux de travail, en plus d’utiliser des termes « grossiers » envers le personnel administratif et pédagogique, ce qui constitue une atteinte au droit des cadres de rejoindre leur travail.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *