Politique

Les coordinations de l’éducation annoncent la suspension de toutes les formes de protestation

La Coordination Unifiée des Enseignants et du Personnel de Soutien au Maroc a annoncé la suspension de toutes les formes de protestation, y compris les actions annoncées dans leur déclaration de lundi dernier concernant les vendredi et samedi 12 et 13 janvier.

Dans son communiqué, la Coordination déclare que cette décision s’inscrit dans le cadre de sa réaction positive et responsable et de sa bonne volonté envers les initiatives syndicales, politiques, et de droits humains, ainsi que les appels reçus pour s’engager à résoudre la crise et à restaurer la confiance dans les institutions. Elle cherche à équilibrer et à rendre justice aux luttes des enseignants et du personnel de soutien, en prenant en compte l’intérêt de tous les composants de l’école publique, pour le bien de la nation.

La Coordination a averti du danger de répéter l’échec à désamorcer la tension et à ne pas résoudre la crise dans son ensemble. Cela entraînerait automatiquement la reprise de leur programme de lutte avec des mesures de protestation sans précédent, sur la base de ne pas retourner en classe sans l’annulation de toutes les suspensions « arbitraires », le retrait des retenues illégales sur les maigres salaires des grévistes, et la réponse aux demandes présentées par la Coordination Unifiée des Enseignants et du Personnel de Soutien, y compris l’établissement d’un statut qui répond aux aspirations du personnel enseignant et reflète leurs demandes légitimes et leur droit à des acquis protégés contre toute régression.

La même décision a été annoncée par la Coordination de l’Enseignement Secondaire, qui a déclaré qu’elle suspendrait temporairement toutes les formes de lutte et les boycotts mentionnés dans les déclarations précédentes, à partir du 12 janvier 2024 et pour le reste de cette semaine et la semaine suivante. Cette décision vise à créer un climat positif, assurant le retour à la normale dans les salles de classe, sur une base collaborative, où chaque partie contribue selon ses responsabilités et son sens du devoir national.

La Coordination a également averti que tout manquement à la décision de suspendre les formes de lutte, dans le délai proposé et en lien avec les demandes, entraînerait inévitablement un retour certain à un programme de lutte, allant de sit-ins partiels à une mobilisation nationale, jusqu’à un sit-in nocturne et une grève de la faim, renforçant l’unité de lutte sur le terrain avec toutes les coordinations structurées et actives, pour défendre les droits du personnel enseignant.

Le communiqué de la Coordination de l’Enseignement Secondaire appelle les enseignants du secondaire à poursuivre leur solidarité avec les enseignants suspendus, à travers des marches nocturnes régionales, provinciales ou sectorielles hebdomadaires.

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