Fouzi Lekjaa révèle les raisons de l’échec des Lions de l’Atlas à la CAN et le secret de l’évolution du football marocain

Considérant que l’équipe nationale marocaine n’a pas pu revenir sur terre après son exploit à la Coupe du Monde au Qatar en 2022, Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, a souligné que la particularité du football africain, tant sur le plan physique que technique, a été la raison de la sortie précoce de la Coupe d’Afrique des Nations organisée en Côte d’Ivoire.

Lekjaa a déclaré dans une interview avec la chaîne égyptienne « On Time » : « Après l’exploit de l’équipe nationale marocaine à la Coupe du Monde au Qatar, il n’a pas été facile pour les joueurs et le staff technique de revenir rapidement sur terre et de rivaliser pour le titre continental. Le football africain a ses particularités physiques, techniques et des conditions de séjour qui rendent la mission des équipes difficile. Il considère que l’entrée mentale dans l’atmosphère de la compétition continentale en Côte d’Ivoire n’a pas été bonne.

Il a ajouté : « En tant que joueurs et techniciens, je pense que l’équipe marocaine possède les meilleures qualifications sur le continent, et revenir à cette compétition continentale après l’exploit de la Coupe du Monde a été difficile. J’ai demandé des conseils à Hani Abu Reda, président de l’Union égyptienne, dans ce domaine en raison de ses nombreuses expériences avec les Pharaons dans les compétitions continentales, et je lui ai plaisanté en disant que je le nommerais dans le staff technique de Walid Regragui. »

Quant à l’évolution du football marocain ces dernières années, le président de la Fédération a expliqué : « Nous n’avons pas seulement concentré nos efforts sur le développement de l’équipe nationale marocaine senior, mais nous avons également développé le football marocain de manière horizontale, car l’amélioration et le développement sont un travail continu et permanent, et que Dieu récompense ceux qui ont de bonnes intentions et travaillent sérieusement. »

Il a ajouté : « Les clubs marocains ont progressé au point que deux clubs marocains ont disputé la Supercoupe africaine, et le retour des équipes marocaines pour rivaliser pour les titres continentaux est naturel. Ce qui nous dérangeait au Maroc, c’était l’écart de plusieurs années entre les clubs et les équipes nationales pour participer et concourir dans les compétitions continentales et mondiales. »

Il a poursuivi : « L’absence de l’équipe nationale marocaine de la Coupe du Monde pendant vingt ans avant la Coupe du Monde en Russie en 2018, et l’éloignement de ces participations continentales et mondiales sont un facteur clé dans la limitation des résultats », rappelant que quatre catégories de l’équipe nationale marocaine se sont qualifiées pour la Coupe du Monde en une seule année.

Il a ajouté : « Le regret du public marocain de la non-qualification du Wydad Athletic Club à partir des phases de groupes de la Ligue des Champions d’Afrique reflète l’ambition du public marocain que la compétition entre équipes nationales et clubs nationaux soit une chose naturelle. »