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Le tribunal de Fès distribue 20 ans de prison ferme à un réseau de trafic de nourrissons

La chambre criminelle de première instance chargée des crimes financiers auprès de la cour d’appel de Fès a prononcé, dans les dernières heures de la nuit du mardi au mercredi, des peines de 20 ans de prison ferme contre les accusés dans le réseau de « trafic de nouveau-nés » dans les hôpitaux de la capitale scientifique.

La même chambre, présidée par le juge Mohamed Al-Lahia, a condamné l’accusée (F.F) et l’accusé (M.H) à trois ans de prison ferme chacun, tandis que le tribunal a condamné l’accusé (M.Z) à deux ans de prison ferme. Les accusées (N.G) et (S.F) ainsi que les accusés (A.K) et (K.M) ont été condamnés à un an de prison ferme et à une amende allant de 1000 à 5000 dirhams chacun.

Le tribunal a également condamné trois autres accusés à six mois de prison ferme et à une amende de 2500 dirhams, à savoir (B.Y), (M.A) et (A.M).

Dix-neuf accusés, y compris des agents de sécurité privée, des employés et un médecin, ont été condamnés à quatre mois de prison ferme chacun et à des amendes allant de 2000 à 60000 dirhams, tandis qu’un autre médecin, poursuivi en état de liberté, a été condamné à deux mois de prison ferme. La cour d’appel de Fès a acquitté quatre accusés dans le dossier.

L’agent général du tribunal de Fès avait formulé contre les 34 accusés dans cette affaire, désormais connue sous le nom de « trafic de nouveau-nés », des accusations diverses comprenant « trafic d’êtres humains, extorsion, abus de pouvoir, corruption, falsification de documents officiels, usurpation d’identité réglementée par la loi, détournement de fonds publics, avortement et participation à un avortement ».

Les éléments de la brigade régionale de la police judiciaire de la ville de Fès, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire national, ont arrêté 34 personnes les mardi et mercredi 30 et 31 janvier derniers.

Selon un communiqué de sécurité précédent, dont « Al Omk » a obtenu une copie, certains des détenus sont soupçonnés d’être impliqués dans la médiation de la vente de bébés nouveau-nés en collusion avec des mères célibataires, contre rémunération pour le compte de familles souhaitant prendre en charge les enfants abandonnés.

Il est également suspecté que certains autres se livrent à l’extorsion de patients et de leurs familles en échange de rendez-vous pour des examens et des diagnostics ou des visites, ainsi qu’à la médiation pour la réalisation d’avortements de manière illégale et à la délivrance de certificats médicaux contenant des informations fausses.

Le communiqué précise que les procédures d’enquête ont également révélé l’implication de certains détenus dans l’usurpation d’identités réglementées par la loi, la manipulation des rendez-vous médicaux, le vol et la dissipation de fournitures médicales et de médicaments pharmaceutiques, et leur mise en vente.

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