Opinions

Avoir confiance dans l’officiel algérien, c’est se fier au loup

Tanger, le 5 juin 2024
Chronique de Beroho N° 147
Sur WordPress et La Chronique du Nord

Avoir confiance dans l’officiel algérien, c’est se fier au loup.

Que les cinquante-trois chancelleries de notre continent bigarré, ébène-ivoire-son, ne soient pas dupes ! L’Algérie n’a pas convoité et réussi à avoir un « siège de membre non permanent », au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations-Unis, pour défendre les intérêts des Africains. Non ! C’est pour défendre ses propres intérêts, notamment sa thèse fallacieuse sur l’Affaire du Sahara marocain, devenue la raison d’être du régime algérien depuis 1975, date où l’Espagne a restitué au Maroc ses provinces du sud — Saguia el’Hamra et d’Ouad Eddahab — que le Royaume ibérique avait conquises en 1885.

Certes, l’Algérie, depuis la mort de son président Houari Boumediene, dont elle a hérité le conflit du Sahara marocain qu’il avait créé — de connivence avec le président libyen Mouammar Kddhafi — ne cesse de mettre une partie de ses revenus de pétrole et de gaz à la disposition du Polisario pour qu’il ne passe pas de vie à trépas. Car la survie de ce groupement séparatiste, qui n’est plus reconnu que par une minorité de pays — à peine une dizaine sur 54 états africains —, c’est la survivance archaïque de l’actuel régime militaire algérien.

Ainsi, le vendredi 30 mai 2024, aux Nations-Unies, l’Algérie a instrumentalisé un briefing, organisé par le Conseil de Sécurité, sur la situation des réfugiés et personnes déplacées à travers le monde : Au lieu de défendre la cause de ces vrais expatriés, l’Algérie a évoqué le conflit algéro-marocain sur le Sahara et la situation désastreuse des Marocains sahraouis qu’elle retient contre leur gré dans les tristes camps de concentration de Lahmada, dans la région de Tindouf : des séquestrés qu’elle qualifie toujours de réfugiés, alors qu’ils ne sont plus considérés comme tels par l’Agence des Nations-Unies pour les Réfugiés.

En effet, en violation :

  • des droits de l’homme,
  • des règles du bon voisinage,
  • des règles des fondements juridiques,
  • des règles des droits historiques,
  • de règles des droits géopolitiques de la marocanité du Sahara…

…l’Algérie, au lieu d’aborder les huit situations humanitaires, objet de la réunion du 30 mai 2024 du Conseil de Sécurité, situations exposées par Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés ; l’Algérie, dis-je, au lieu de se pencher sur ces huit cas humanitaires, fut absurdement le seul pays à s’immiscer dans l’Affaire du Sahara marocain, bien que Monsieur Grandi ne l’ait pas évoquée dans son intervention :

L’Algérie, aux Nation-Unies, s’agite donc comme un diable dans un bénitier en voulant faire croire au Conseil de Sécurité qu’elle héberge par humanité les Marocains sahraouis.

Mais la réalité est tout autre :

Le régime militaire oppressif algérien n’héberge pas par charité les Marocains sahraouis à Tindouf, partie du Sahara oriental marocain occupé par l’Algérie. Qui doit, tôt ou tard, le rendre au Maroc. A l’amiable. Ou par le feu et par le sang :

Imbéciles — dans le sens clinique du terme —, les Algériens croient que le conflit du Sahara atlantique marocain, qu’ils ont créé, va dissuader les Marocains de demander la restitution de leur Sahara oriental.

Le Maréchal de France Hubert Lyautey ne disait-il pas : « Avoir confiance dans l’Algérien, c’est se fier au loup »

L’armée algérienne s’apprête à attaquer Amgala.
Soldats algériens :
prisonniers de guerre au Sahara marocain

En ce sens, nous reproduisons, dans cette chronique, les principaux passages d’un éloquent message de défi adressé par le Roi Hassan II au président algérien Houari Boumediene :

« Monsieur le Président,

Ce n’est point de gaieté de cœur que je vous adresse ce message, car sa teneur, s’il nous fut désagréable d’en être l’auteur, ne manquera, quant à vous, de vous déplaire. Par trois fois, durant l’été 1975, Votre Excellence me fit savoir officiellement ceci, et je cite ses termes :

‘Dites au roi du Maroc, et dites-lui bien que, quelles que soient nos divergences, sur le problème du Sahara, et quelle que soit l’issue du litige qui l’oppose à l’Espagne, je prends l’engagement envers lui qu’il ne verra jamais un soldat algérien ou un engin militaire algérien sur le sol du Sahara dans le but de combattre un frère marocain.’

Mais voilà que, le 29 janvier 1976, les forces armées royales se trouvent en présence de l’A.N.P. [armée nationale populaire algérienne] à Amgala, partie intégrante du Sahara [marocain]. Et le sang entre nos deux peuples a coulé, car votre engagement n’avait pas été tenu.

Et voilà encore que, pas plus tard qu’hier, la garnison marocaine, laissée sur place à Amgala, a été prise à partie traîtreusement par des unités de l’A.N.P., dotées d’armement lourd et d’effectifs dont le nombre avait été conçu pour une opération d’anéantissement, causant des dizaines de victimes parmi mes fils et les combattants de mon pays. Ainsi, Monsieur le Président, par deux fois, et en moins de dix jours, vos actes ont démenti vos engagements.

Pour l’honneur de votre pays et de votre peuple, je vous adjure d’éviter au Maroc et à l’Algérie un autre drame.

Je vous demande aussi de faire en sorte, soit par une guerre loyalement et ouvertement déclarée, soit par une paix internationalement garantie… »

Le maître marocain a parlé, le Kouloughli algérien, comme le loup, mit sa queue entre ses pattes postérieures, signe de peur, mais qui peut se transformer en agressivité.

Président Boumediene S.M. le Roi Hassan II

Ça, l’Algérie : un Etat voyou.

Et ça, l’Algérien, le loup, l’incarnation de la saloperie et la personnification de la traitrise :

Le Maréchal de France Hubert Lyautey ne disait-il pas : « Avoir confiance dans l’Algérien, c’est se fier au loup »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *