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Trois Marocains échappent à l’enfer du Myanmar pour 30 millions de centimes, la souffrance des autres continue

Des sources fiables ont informé le journal « Al Omk » que trois citoyens marocains sont récemment retournés sur le sol national après avoir été libérés des griffes des gangs de trafic d’êtres humains au Myanmar, en échange du paiement d’une rançon.

Les familles des victimes ont été contraintes de payer une rançon de 10 millions de centimes pour chaque jeune homme afin de libérer leurs fils, tandis que les familles des autres détenus attendent avec impatience la libération de leurs enfants des mains des ravisseurs au Myanmar et dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est.

À cet égard, le nombre de citoyens marocains libérés des mains des gangs de trafic d’êtres humains au Myanmar et dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est a augmenté à environ 20 citoyens, sur plus de 100 personnes enlevées selon les estimations disponibles, réparties entre des camps au Myanmar et d’autres en Asie du Sud-Est.

Des sources concordantes confirment que le recrutement de jeunes Marocains vers ces pays asiatiques, sous prétexte de travailler dans le commerce électronique en échange de sommes importantes, continue par certains des détenus qui ont été recrutés à cet effet, ainsi que par des personnes ayant des intérêts matériels qui travaillent à convaincre les jeunes par divers moyens.

Les familles des personnes enlevées signalent l’implication de « influenceurs marocains » qui poussent les jeunes à se rendre dans ces zones dangereuses, leur faisant croire qu’ils sont riches et gagnent d’énormes sommes d’argent grâce au commerce électronique dans ces pays asiatiques, ce que les familles considèrent comme une exploitation et un recrutement vers « l’enfer ».

Parmi les camps d’où ont été libérés des citoyens marocains, en plus de ceux situés au Myanmar, il y a des camps au Laos, au Cambodge et ailleurs, tandis que l’ambassade du Royaume du Maroc à Bangkok, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, ainsi que les autorités marocaines, continue ses efforts pour libérer tous les Marocains victimes de trafic d’êtres humains au Myanmar et dans certains pays d’Asie du Sud-Est.

Auparavant, des sources fiables avaient confirmé à « Al Omk » que « l’ambassade marocaine travaille en collaboration et en coordination avec tous les acteurs et intervenants, qu’ils soient officiels ou d’autres organisations internationales ou entités de la société civile ».

Les autorités extérieures travaillent à localiser les lieux où se trouvent les détenus, à communiquer avec leurs familles et à les informer des développements dans l’affaire, ainsi qu’à communiquer avec les parties concernées au Myanmar et là où se trouvent les camps de détention, pour libérer les Marocains et les ramener sur le sol national.

Les familles des victimes enlevées ont appelé les organisations internationales travaillant dans le domaine de la lutte contre le trafic d’êtres humains à intervenir d’urgence pour libérer les détenus, tandis que la coalition marocaine des organisations des droits humains avait précédemment adressé une lettre ouverte aux autorités marocaines les exhortant à libérer des dizaines de jeunes détenus.

Les victimes du trafic d’êtres humains « vivent dans des conditions difficiles, sont exposées à la violence et au travail forcé, et à l’exploitation, ne reçoivent aucun soin de santé et souffrent de malnutrition », selon une lettre précédente envoyée par la coalition marocaine des organisations des droits humains au ministère des Affaires étrangères et à toutes les parties concernées.

Les Marocains enlevés, victimes de gangs de trafic d’êtres humains, avaient reçu des promesses d’opportunités d’emploi en Thaïlande avant de se retrouver kidnappés et détenus par des gangs de trafic d’êtres humains au Myanmar et dans certains pays d’Asie du Sud-Est.

Certains détenus ont réussi à s’échapper et à retourner sur le sol national, après l’intervention des autorités responsables et le paiement d’une rançon aux ravisseurs, tandis que les autorités concernées, les familles et les organisations de droits de l’homme continuent leurs efforts pour faire pression en faveur du sauvetage des autres détenus.

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