Économie

Pour 1,7 milliard de dirhams, le gouvernement vend sa part dans l’un des hôtels les plus luxueux du royaume au profit de l’OCP

Le gouvernement marocain a annoncé la vente de sa participation dans l’hôtel « Mamounia », un des établissements les plus prestigieux et luxueux du royaume, à l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), une entreprise publique, pour 1,7 milliard de dirhams (environ 173 millions de dollars).

Selon les informations révélées par la plateforme « Sharq Business », spécialisée dans les nouvelles économiques, l’hôtel a généré l’année dernière un bénéfice net de 226 millions de dirhams, soit une augmentation de 10 % par rapport à l’année précédente, confirmant ainsi son attrait continu et sa capacité à générer des revenus robustes.

Cette transaction fait partie de la stratégie du gouvernement marocain de se désengager des actifs non stratégiques pour financer des projets de développement.

Ce mouvement s’inscrit également dans le cadre d’un effort gouvernemental pour renforcer les investissements dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie et les infrastructures.

Pour l’année 2024, le gouvernement s’est fixé pour objectif de générer 5 milliards de dirhams (environ 509 millions de dollars) de revenus de la vente de ses participations dans plusieurs entreprises, ayant déjà atteint 34 % de cet objectif avec la vente de sa part dans l’hôtel Mamounia et d’autres entreprises.

L’hôtel Mamounia, parmi les plus renommés et luxueux du Maroc, était précédemment détenu en copropriété par plusieurs entités gouvernementales jusqu’à la fin de l’année 2023. L’OCP détenait 40 % des parts, tandis que l’Office National des Chemins de Fer en possédait 10 %, après avoir détenu plus de la moitié des actions (plus de 50 %), étant le constructeur de l’hôtel.

L’hôtel Mamounia, une merveille architecturale de style traditionnel marocain, compte 135 chambres et 71 suites. Construit en 1923, il est célèbre pour son hospitalité de luxe envers ses invités célèbres et royaux au fil des ans.

Pour rappel, le gouvernement avait préparé auparavant une liste d’entreprises et de participations non stratégiques qu’il prévoyait de vendre. Cette liste inclut la société « Marsa Maroc » avec une participation étatique de 25 %, la société « Maroc Telecom » avec une participation de 22 %, la société de production électrique « Tahaddart », ainsi que l’entreprise de productions biologiques et pharmacie vétérinaire, la société nationale de commercialisation des semences, et l’hôtel « Mamounia ».

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