Ramid : La grâce accordée à des journalistes et blogueurs est un accomplissement national noble… et nous sommes fiers de la sagesse du roi

Mustapha Ramid, ancien ministre d’État chargé des droits de l’homme, a décrit la grâce royale accordée à des journalistes et des militants politiques à l’occasion du 25e anniversaire de la fête du Trône comme un « accomplissement national noble », insistant sur le fait que « nous avons le droit d’être fiers de sa sagesse », selon ses mots.

Ramid a dit dans un post sur son compte officiel Facebook, ce lundi soir, « Merci d’abord à Dieu, puis à Sa Majesté le Roi, que Dieu le protège et renforce son règne… Ce qui était attendu par certains et inattendu par d’autres est arrivé ».

Il a expliqué que le roi « a accordé sa noble grâce à un groupe de journalistes et de militants politiques, et d’autres, à l’occasion de la glorieuse fête du Trône », ajoutant : « Les admirateurs de Sa Majesté, dont je fais partie, ont le droit de se réjouir de sa sagesse. Et il est du devoir des autres de reconnaître son habileté ».

Ramid a ajouté dans le même post : « Encore une fois, merci Sa Majesté le Roi, nous avions de bonnes pensées à votre égard, et vous avez choisi de confirmer à l’occasion de la glorieuse fête du Trône que vous resterez toujours une source de bien et de miséricorde ».

Il a conclu : « Merci à tous vos nobles assistants qui ont contribué à cet accomplissement national noble, et si Dieu le veut, nous continuons à penser du bien de notre roi, et nous attendons encore plus de lui, et que cela soit bientôt, par Sa volonté… et Dieu ne laisse pas perdre la récompense de celui qui a bien agi ».

Ce lundi, le roi Mohammed VI a, à l’occasion de la fête du Trône, accordé sa grâce à un groupe de personnes, parmi lesquelles des détenus et d’autres en liberté, condamnés par divers tribunaux du royaume, au nombre de 2476 personnes.

Un source a révélé à la journal « Al Omk » que la liste des bénéficiaires de la grâce royale à l’occasion du 25e anniversaire de la fête du Trône incluait un groupe de noms qui travaillaient dans le secteur des médias avant leur arrestation, après avoir été condamnés pour des infractions liées au droit commun.

Selon la même source, il s’agit notamment de Taoufik Bouachrine, Omar Radi et Souleimane Raissouni, ainsi que des militants Reda Taoujni et Youssef El Hirch, après avoir purgé une partie des peines d’emprisonnement auxquelles ils ont été condamnés.