« Il n’a pas été tué par un missile »… Un journal américain révèle : une bombe plantée il y a deux mois à l’origine de l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh

Le « New York Times » a révélé que le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été assassiné avec une bombe sophistiquée contrôlée à distance, qui avait été secrètement introduite dans la maison d’hôtes à Téhéran où il résidait, et non par un missile comme largement rapporté.

Selon le rapport, qui cite sept responsables du Moyen-Orient, dont deux Iraniens et un officiel américain, l’engin explosif a été secrètement introduit dans un bâtiment du Corps des Gardiens de la révolution islamique à Téhéran environ deux mois auparavant.

Selon le journal, les deux responsables iraniens, membres des Gardiens de la révolution, disent que la précision de la frappe rappelle celle de la mitrailleuse télécommandée utilisée par une équipe du Mossad pour tuer le grand scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh en 2020.

Le « New York Times » a rapporté que cinq responsables du Moyen-Orient ont déclaré que « les chefs du renseignement israélien avaient informé les États-Unis et les gouvernements occidentaux des détails de l’opération immédiatement après ».

Selon la même source, l’explosion a provoqué des secousses dans le bâtiment et brisé certaines fenêtres, en plus de faire s’effondrer une partie du mur extérieur du complexe, ce qui a causé une grande panique parmi les membres de l’équipe de sécurité du bâtiment qui se sont précipités vers la chambre où le chef du bureau politique du Hamas résidait avec son garde du corps personnel.

Le journal a également indiqué que l’entité exécutrice de l’opération avait exploité les failles de sécurité dans la sécurité du complexe, qui était censé être sous stricte surveillance des officiers et des éléments des Gardiens de la révolution iraniens, avant que toutes les mesures de sécurité ne soient contournées et la bombe plantée et cachée pendant de longues semaines sans être détectée.