Politique، Sports

Benmoussa et Laaraichi sur le gril parlementaire après l’échec aux JO

À la lumière des résultats décevants obtenus par le sport marocain lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, où le Maroc n’a remporté que deux médailles les groupes parlementaires du Parti de la Justice et du Développement (PJD), du Progrès et du Socialisme et le groupe Socialiste – Opposition Ittihadi ont officiellement demandé la convocation d’une réunion de la Commission de l’Éducation, de la Culture et de la Communication au Parlement pour examiner cette contre-performance.

Dans une lettre adressée au Ministre de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports Chakib Benmoussa, Bouanou, représentant du groupe PJD, a sollicité la présence du ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, ainsi que celle du président du Comité National Olympique Marocain, Fayçal Laaraichi.

En outre, il a appelé à la participation de plusieurs anciennes gloires sportives marocaines et de cadres techniques, afin qu’ils puissent éclairer la commission de leur expertise. Ce panel consultatif inclurait Aziz Daouda, Saïd Aouita, Nawal El Moutawakel, Nezha Bidouane, Khalid Skah et Hicham El Guerrouj.

Dans sa correspondance, Bouanou a souligné que les résultats obtenus par le Maroc lors de ces Jeux Olympiques sont décevants, surtout lorsqu’on les compare à ceux de nations arabes voisines ou même de pays de moindre envergure. Il a insisté sur la nécessité d’une révision approfondie de la gouvernance sportive au Maroc.

Cette réunion, à laquelle tient le PJD, serait donc l’occasion d’entreprendre une analyse rigoureuse des causes de cet échec et de réfléchir aux stratégies à mettre en œuvre pour redresser la situation du sport national sur la scène internationale.

Bouanou a conclu son message en soulignant l’importance d’une réaction sérieuse et responsable face à cette situation, en appelant à des actions concrètes pour revitaliser le sport marocain, afin qu’il soit à la hauteur des aspirations du peuple marocain et qu’il puisse rivaliser dignement sur le plan international.

D’autre part, le groupe du Parti du Progrès et du Socialisme a soulevé cette question au Parlement, en soulignant que les résultats modestes du Maroc aux Jeux Olympiques exigeaient une réévaluation globale et une prise de responsabilité collective.

Bien que les deux médailles remportées par le Maroc – l’or du coureur de fond Soufiane El Bakkali sur 3000 mètres steeple et le bronze de l’équipe nationale olympique de football – aient suscité une fierté légitime, les résultats généraux ont été décevants.

Le groupe attribue ce recul à la faiblesse des préparations et à une mauvaise gouvernance au sein des fédérations sportives. Il a demandé la tenue d’une réunion urgente de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication, en présence du ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports et du président du Comité national olympique marocain, afin de discuter de plusieurs questions, notamment le rôle du sport scolaire et l’efficacité des fédérations sportives dans la découverte de talents.

De son côté, le groupe Socialiste – Opposition Ittihadi a suivi avec inquiétude et mécontentement les résultats négatifs du sport marocain aux Jeux Olympiques de Paris 2024, considérant que ces résultats ne correspondaient pas aux ressources considérables investies dans les fédérations sportives et les infrastructures.

Le groupe a souligné le recul notable du nombre d’athlètes participants, notamment dans des sports comme la boxe et l’athlétisme, qui ont toujours été une source de fierté pour le Maroc.

Le groupe a également appelé à la tenue d’une réunion urgente de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication afin d’évaluer la participation marocaine aux Jeux Olympiques et d’identifier les causes sous-jacentes des résultats insatisfaisants.

Les deux groupes s’accordent sur la nécessité d’engager un débat institutionnel entre le Parlement et le gouvernement sur les politiques sportives, afin de définir les responsabilités et d’élaborer une nouvelle feuille de route pour le développement du sport national, reflétant ainsi l’importance du sport dans les sociétés et son impact considérable sur les plans social, économique et culturel.

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