Abdellatif Miraoui rencontre les doyens des facultés de médecine face à la résistance étudiante
Le Comité national des étudiants en médecine et en pharmacie a rejeté l’initiative gouvernementale qui prévoyait une session d’examens supplémentaire pour le second semestre pour les étudiants passant leurs examens en septembre. Ce rejet s’inscrit dans une critique plus large du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, accusé de fragiliser l’unité étudiante.
Dans ce contexte tendu, Abdellatif Miraoui, le ministre concerné, est attendu pour une réunion cruciale avec les doyens des facultés de médecine et de pharmacie ce mardi au ministère à Rabat. L’objectif de cette rencontre est de discuter des mesures pour mettre en œuvre l’accord de médiation parlementaire, visant à sauver l’année universitaire en cours.
Les étudiants maintiennent une position ferme, refusant ce qu’ils qualifient de « manœuvres gouvernementales incitatives mais détournées », soulignant que ces tactiques ne servent ni l’intérêt national ni celui des citoyens. Ils insistent sur la nécessité de continuer la grève commencée il y a plus de neuf mois, jusqu’à ce que leurs revendications soient pleinement satisfaites, notamment l’annulation des décisions de dissolution des bureaux et conseils étudiants et la programmation de deux sessions d’examens au lieu d’une seule.
Face à l’urgence de la situation, le ministère a exprimé son engagement à respecter les engagements pris, en réponse aux exigences parlementaires, pour garantir une solution adéquate à la crise prolongée qui affecte les facultés de médecine, de dentisterie et de pharmacie. La solution proposée comprend des examens supplémentaires pour le premier semestre prévus pour le 5 septembre 2024, ainsi que des mesures correctives pour les sessions suivantes afin d’assurer l’intégrité académique et le bien-être des étudiants.
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