Le RNI défend Ouahbi et réfute les accusations de Benkirane

Les dirigeants du Rassemblement National des Indépendants (RNI) ont répliqué vigoureusement aux critiques émises par Abdelilah Benkirane, ex-Chef du Gouvernement et Secrétaire Général du Parti de la Justice et du Développement (PJD). Benkirane a récemment attaqué Abdellatif Ouahbi, actuel ministre de la Justice dans le gouvernement d’Aziz Akhannouch, le qualifiant de « ministre de la corruption ». Ces déclarations ont été prononcées lors de l’assemblée inaugurale de la campagne électorale du PJD à Rabat, anticipant les élections législatives partielles.
Face à ces accusations, les responsables du RNI se sont rassemblés lors d’une réunion électorale pour soutenir leur candidat, Saad Benmbarek, affirmant que la « victoire attendue » de Benmbarek serait une validation claire de la gestion actuelle du gouvernement par les citoyens marocains. Mohamed Aujjar, membre influent du bureau politique du RNI, a exprimé son indignation : « Il est inacceptable qu’un ancien Chef du Gouvernement, ayant eu l’honneur de servir sous la direction de Sa Majesté le Roi, s’abaisse à de telles diffamations. »
Aujjar a également souligné l’incohérence entre les critiques de Benkirane et les appels du roi Mohammed VI à une moralisation de la vie publique, marquant un profond désaccord avec le discours et les pratiques de l’ancien Chef du gouvernement « Bien que nous puissions diverger d’opinions avec le ministre de la Justice, le discréditer publiquement ne sied pas à sa stature d’ancien dirigeant, » a-t-il ajouté.
Mustapha Baïtas et Rachid Talbi Alami, également membres du bureau politique, ont réaffirmé l’engagement du RNI envers ses électeurs et la cohérence de sa vision politique, soulignant que le soutien à Benmbarek démontre la confiance renouvelée du peuple envers le gouvernement. Baïtas a particulièrement insisté sur l’importance de poursuivre le contrat politique initié avec les citoyens depuis 2021, tandis qu’Alami a loué l’unité et l’efficacité de l’action gouvernementale.
Anis Birou a ajouté que les implications d’une victoire à Rabat transcenderaient les frontières de la capitale, reflétant l’efficacité et la dynamique du travail gouvernemental. « Ces élections partielles ne sont pas une fin en soi, mais un jalon préparatoire vers les élections de 2026, visant à renforcer la confiance et à assurer la continuité de notre action, » a précisé Saad Benmbarek, soulignant la nécessité de répondre de manière constructive aux critiques et de valoriser l’engagement continu du RNI envers le développement du Maroc.
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