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Entre 500 et 700 migrants traversent la clôture frontalière entre le Maroc et Sebta

Un nombre record. Plus de 500 migrants d’origine subsahaharienne (plus de 700 selon El Païs) ont escaladé aux premières heures de ce jeudi 26 juillet la barrière de sécurité qui sépare le Maroc de l’enclave de Sebta, rapporte la presse locale. Selon le journal ibérique El Pais, les forces de police ont “arrêté une centaine de personnes côté marocain et renvoyé un autre contingent au Maroc”, une pratique de “retour à chaud” pourtant condamnée par le nouveau Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, comme le fait remarquer le journal.

Les migrants, une fois arrivés à proximité du centre de rétention, ont laissé exploser leur joie, comme vous pouvez le voir dans les vidéo-ci dessous:

Toujours selon la même source, certains migrants ont utilisé contre les forces de sécurité une arme jusqu’alors inédite, des lance-flammes “faits maison”, mais aussi jeté de la chaux vive sur les éléments de la Garde civile.

. Les armes auraient provoqué chez les forces de l’ordre des “troubles respiratoires et de conjonctivites”. Selon Ceuta actualidadil s’agirait d’un des passages de force les plus “violents de l’histoire de la ville”.

Parmi les 132 migrants et 22 policiers espagnols blessés, reportés par la Croix Rouge, onze migrants et 4 gardiens de la paix ont été transférés à l’hôpital rapporte Ceuta actualidad. 

Centre en surcharge

Des migrants qui se sont ensuite précipités vers le CETI (Centre de séjour temporaire pour immigrés). Un centre de rétention déjà en surcharge comme l’explique la presse espagnole, les résidents “n’ayant pas été transférés dans la péninsule depuis quelques mois en raison de la saturation des centres dans le reste du pays”, explique Ceuta actualidad. 

En juillet 2017, plus de 800 migrants étaient arrivés à traverser la frontière de force, mais sur une période de quatre jours. Pour expliquer ces passages, certains observateurs avaient pointé du doigt les propos du ministère de l’Agriculture, qui dans un communiqué publié le 6 février 2017, soulignait que “l’Europe s’exposait à un “véritable risque de reprise des flux migratoires que le Maroc, au gré d’un effort soutenu, a réussi à gérer”″. Des déclaration faites sur fond de négociations tendues entre le royaume et l’Union européenne sur l’Accord de pêche.

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