Migration, RNI, Abou Ghali, PJD…El Mansouri s’exprime lors de l’ouverture de l’université d’été du PAM

Fatima Zahra El Mansouri, coordinatrice du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a déclaré que « son parti refuse de faire appel à un cabinet de conseil pour trouver des solutions à nos problèmes », ajoutant que « depuis sa création, le PAM a toujours été à l’écoute des citoyens ».
Lors de son intervention ce vendredi à l’ouverture de l’université d’été, sous le thème « Un engagement renouvelé pour la dignité et l’espoir » El Mansouri a affirmé : « Nous nous rendons directement auprès des citoyens pour qu’ils nous apportent des solutions ».
Elle a précisé : « Notre pays regorge de cadres compétents et de jeunes talents animés d’une véritable passion pour le Maroc… ».
En ce qui concerne l’université d’été, et dans une réponse politique adressée à l’université du RNI, El Mansouri a affirmé : « On m’a informée que l’université d’été ne prendra pas la forme d’un festival, et que la participation se fera par une représentation régionale, en respectant un processus de vote démocratique. Chaque région élira son représentant ».
En outre, elle a souligné : « Je ne suis pas venue pour dire que tout va bien ou que la situation est parfaite… Nous faisons face à une crise de confiance, mais est-ce dû à un discours politique déconnecté de la réalité et sans solutions concrètes, ou bien à la manière dont les institutions, en lien avec les citoyens, exercent leurs fonctions ? »
Par ailleurs, et quelques heures après que Salaheddine Abou Ghali, membre de la direction collective du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a exprimé son refus de se rendre à la convocation de la Commission de l’éthique et de l’arbitrage du parti suite à la suspension de son adhésion, Fatima Zahra El Mansouri, coordinatrice de la direction collective de l’instance nationale du parti, a confirmé qu’elle n’avait jamais qualifié Abou Ghali de « fraudeur ».
Cependant, elle a mentionné qu’il y a des doutes sur son intégrité, fondés sur des plaintes reçues. Après avoir écouté l’intéressé, elle n’a pas été convaincue par ses justifications et a donc transmis le dossier au bureau politique, qui a décidé à l’unanimité de suspendre l’adhésion d’Abou Ghali.
Fatima Zahra El Mansouri a déclaré : « Nous ne sommes pas un tribunal pour rendre des jugements. Tous les Marocains nous disent de clarifier nos rangs… Nous avons adopté un document clair sur les règles éthiques qui doivent être respectées et mises en œuvre, afin qu’elles ne demeurent pas de simples slogans.
Elle a continuée « Nous avons reçu un dossier qui remet en question l’intégrité morale, accompagné de plusieurs plaintes et documents. Le jour où cela éclatera, on dira que voilà la direction collective, que contient-elle… Nous avons informé le bureau politique, qui a décidé de suspendre les membres concernés, uniquement la suspension.
En ce qui concerne les événements de Fnideq, la coordinatrice du Parti Authenticité et Modernité a déclaré que ces événements , liés à la perte de sécurité, à l’absence de confiance, ainsi qu’à l’exploitation par les ennemis du Maroc, sont à l’origine de la tentative de migration collective survenue le 15 septembre dernier.
La ministre a souligné que la situation des migrants a changé par rapport aux années 1980, où les Marocains migraient selon les règles et avec leurs documents, honorés et respectés. Aujourd’hui, les migrants prennent des risques dans des conditions illégales, vivant dans des pays d’accueil dans la peur et la terreur, et se trouvant dans des conditions de vie bien moins dignes que celles qu’ils connaissent au Maroc.
El Mansouri a affirmé que ceux qu’elle a qualifiés d’« ennemis de la patrie » ont tenté de manipuler cette question en utilisant les réseaux sociaux pour « déstabiliser le pays ». En revanche, ils ont trouvé des jeunes désespérés et souffrant d’une crise de confiance.
La ministre a attribué la perte d’espoir à un discours populiste qui présente une image noire du pays, en laissant entendre que vivre dans d’autres pays serait préférable à la vie au Maroc.
Elle a conclu que le gouvernement a travaillé et continue de travailler, mais que cela nécessite du temps pour influencer les jeunes et l’ensemble du peuple marocain, surtout en raison des accumulations d’années ayant engendré de nombreux problèmes.
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