Baitas : L’essor des poursuites illustre l’engagement renforcé du gouvernement dans la lutte contre la corruption

Le gouvernement a réitéré, ce jeudi, son engagement inébranlable dans la lutte contre la corruption, un chantier prioritaire qui demeure au cœur de ses préoccupations. Cette question, jugée cruciale pour le bon fonctionnement des institutions et la transparence de la gestion publique, est traitée avec une profondeur et un sérieux accrus.
C’est lors d’une conférence de presse, tenue à l’issue du Conseil de gouvernement, que Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, s’est exprimé à ce sujet. Il a tenu à rappeler que, depuis son investiture, l’exécutif place la lutte contre la corruption au centre de son action, multipliant les initiatives pour s’attaquer à ce fléau qui gangrène la société et les finances publiques.
Selon Baitas, deux axes stratégiques ont été adoptés pour renforcer la gouvernance et prévenir les comportements déviants. Le premier concerne l’intensification des poursuites judiciaires. Le ministre a souligné que la hausse notable des affaires portées devant la justice atteste de la détermination du gouvernement à sanctionner fermement toute atteinte à l’intégrité des finances publiques, en ciblant à la fois les auteurs de détournements et les complices des pratiques illicites. Cette augmentation des poursuites n’est pas seulement un indicateur statistique, mais le reflet d’une vigilance accrue et d’un refus catégorique de tolérer l’impunité.
Le second levier d’action mis en avant par Baitas repose sur la révision du cadre régissant les marchés publics. Le décret récemment adopté introduit des mécanismes innovants et plus stricts pour encadrer les appels d’offres et la gestion des contrats publics. Ces nouvelles dispositions, qui marquent une avancée significative, visent à renforcer la transparence des processus de passation de marchés, à garantir une concurrence loyale et à prévenir les dérives qui ont pu entacher le système dans le passé. Par ce décret, le gouvernement affiche clairement sa volonté de verrouiller les failles susceptibles d’encourager la corruption et de favoriser une gestion plus éthique des ressources publiques.
Par ailleurs, Mustapha Baitas a accusé l’Autorité nationale pour la transparence et la prévention de la corruption d’exiger au gouvernement « des prérogatives qui ne sont pas stipulées dans ses lois ». Il a affirmé qu’« il est inacceptable que quiconque prétende lutter contre la corruption plus efficacement que quiconque ; la lutte contre la corruption doit être considérée comme un effort collectif dans lequel chaque partie contribue équitablement ».
Le porte-parole du gouvernement a mis la responsabilité de la lutte contre la corruption à la charge de l’Autorité, en réponse à ses critiques sur les efforts du gouvernement dans ce domaine, notamment en ce qui concerne la corruption politique et électorale. Il s’est interrogé : « Cette institution ne devrait-elle pas avoir pour mission de contribuer à la moralisation de la vie publique et du service public ? Quel est le bilan des initiatives prises par cette institution en vertu des dispositions constitutionnelles ? » Il a ajouté que « toute personne ayant connaissance d’un cas de corruption doit se tourner vers la justice, car elle est la seule habilitée à réprimer et à poursuivre les actes de corruption ».
En outre, Mustapha Baitas a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption n’est pas une tâche ponctuelle, mais un engagement continu qui s’inscrit dans une vision à long terme. Il a réaffirmé que le gouvernement restera ferme et mobilisé, non seulement pour poursuivre les auteurs d’actes répréhensibles, mais aussi pour prévenir les pratiques corruptrices en renforçant les outils de contrôle et de transparence.
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