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Au lieu de brandir son phallus, la femme marocaine a brandit un sifflet !

À toutes les minutes, de la matrice au columbarium, la femme marocaine est violée dans sa dignité, dans son respect, dans ses droits, violée dans son égalité des genres, dans ses décisions, dans sa vie,  dans sa liberté, violée dans sa féminité, dans son corps, dans sa sexualité, violée dans sa fierté, violée dans ses choix vestimentaires, dans son estime de soi, dans son amour propre, dans sa scolarité, dans sa foi, dans son héritage, violée dans son mariage, dans sa maternité, dans son autorité, violée dans sa chair, dans son âme, violée dans  son viager, violée dans son olympe, violée dans son essence. Courtisane sur terre et asphalteuse en Eden, elle est violée d’être femme, violée d’être sans phallus, violée d’être son être !

Au lieu de siffler en encaissant le joug phallique masculin, elle aurait dû surprendre l’être au bâton  exhibé et impuissant en lui sortant et en brandissant son puissant phallus interne, constamment  érigé qui justement terrorise l’être à la verge molle.

Je suis contre ce sifflet qui, pour la femme, n’est qu’une auto-humiliation, une auto-insulte, un acquiescement du carcan phallique.

Encore plus grave, la femme en choisissant un sifflet, inconsciemment, a choisi un objet fortement hommasse avec une sorte de conduit dressé vers le haut et accosté en bas d’une forme rappelant la forme des deux yeuks, par où d’ailleurs  elle le tient  pour  le mettre dans sa bouche afin d’en chasser l’air. Toujours dans cette analyse métaphorique, l’air éjaculé pas le sifflet n’est-il pas symboliquement l’éjection de  la semence masculine ?

Siffler n’est-il pas symboliquement un orgasme sans consentement de l’hommasse au bâton ?

Revenons à une analyse très simple afin de démontrer l’aberration et la contradiction de cette compagne de sifflet.

Logiquement, nous portons avec nous un sifflet comme balise de détresse dans les bois, dans la mer, là où nous sommes seuls, et dont le but est de l’activer en cas de quelconques détresses afin d’être secourus.

Maintenant, les rues marocaines sont tout le temps peuplées par des citoyens sans civisme, lesquelles observent à quelques centimètres de leurs yeux l’harcèlement des femmes et évidemment sont des collabos qui ne considèrent pas ces femmes en détresse et en danger. Ce n’est pas un sifflet qui va les convaincre à venir  les secourir car à leur tour, ils feront la même chose à la prochaine occasion.

La femme est une proie ambulante et le chasseur la guette pour la saisir, si elle siffle alors, elle va dénoncer sa position et d’autres prédateurs accourront en vitesse pour profiter du festin.

Pire encore, siffler en cas de détresse (harcelée en public), n’alertent même pas les autres femmes (proies elles mêmes) qui sont à quelques centimètres ou mètres d’elle et qui ne viennent même pas à son secours afin de l’assister contre le viol de ces hommasses sex-mens. Ceci démontre le pouvoir du joug hommasse marocain sur la femme.

Notre société est composée de millions d’hommasses et d’une seule et une seule femme !

Docteur Jaouad MABROUKI, Expert en psychanalyse de la société marocaine et arabe

 

 

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