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Benmoussa optimiste quant au nouveau modèle de développement

Le président de la Commission du nouveau modèle de développement Chakib Benmoussa s’est dit optimiste quant aux conclusions du rapport qu’elle doit rendre au roi à la fin de son travail au mois de juin. Le rapport, a t-il précisé, sera audacieux avec une méthode de travail basée sur la communication et l’écoute des attentes des citoyens mais rien ne garantit, ajoute t – il, qu’il connaisse un meilleur sort que ses prédécesseurs.

En réponse à une question du journal « Al Oamk» lors d’une rencontre avec la presse dimanche à Rabat, Chakib Benmoussa a indiqué que c’est le roi qui a élaboré les cahiers des charges de cette Commission et qu’une méthode de travail basée sur la communication et l’écoute est l’un des éléments qui apporteront une valeur ajoutée par rapport aux Rapports précédents.

Le président a précisé que le nouveau modèle de développement sera marqué par l’audace et ses conclusions constitueront un nouveau contrat social avec les citoyens. La Commission adoptera la plus large approche participative possible en coordination avec le gouvernement, le patronat, les partis politiques, les syndicats, les établissements publiques et même Facebook.

Il est à rappeler que le roi Mohammed VI a reçu, mardi dernier, à Rabat, Chakib Benmoussa, et l’a nommé à la tête de cette Commission que le roi avait décidé de créer en juin suite aux «résultats positifs obtenus précédemment par des commissions spéciales sur certaines questions de dimension nationale, comme la régionalisation, la Constitution, le Code de la famille et la Commission pour l’équité et la réconciliation ».

Dans son discours du trône, le roi a annoncé que « les dernières années ont révélé l’incapacité de notre modèle de développement à satisfaire les besoins croissants d’une partie de nos citoyens, à réduire les inégalités sociales et les disparités spatiales», et a exigé «sa réévaluation et sa réactualisation».

Il a veillé à ce que « cette commission, par sa composition, regroupe différentes disciplines académiques et diverses sensibilités intellectuelles, en y faisant siéger des compétences nationales issues du public et du privé. Outre l’expérience et une exigence d’impartialité, ces profils doivent être suffisamment outillés pour comprendre les dynamiques à l’œuvre au sein de la société et aller au-devant de ses attentes, sans jamais perdre de vue l’intérêt supérieur de la Nation. »

le roi a tenu à préciser que cette commission «ne tiendra lieu ni de second gouvernement, ni d’institution officielle parallèle», mais qu’elle jouera le rôle «d’organe consultatif investi d’une mission limitée dans le temps. Elle devra prendre en considération les grandes orientations des réformes engagées ou en passe de l’être, dans des secteurs comme l’enseignement, la santé, l’agriculture, l’investissement, le système fiscal. Ses propositions devront viser leur perfectionnement et l’accroissement de leur efficacité».

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