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La CSMD entame ses réunions avec les partis politiques (vidéos)

La Commission du nouveau modèle de développement a entamé, jeudi, ses réunions et auditions des partis politiques. Les premiers invités étaient le Parti de la justice et du développement (PJD) et l’Union socialiste des forces populaires (USFP), a pu constater le journal «Al Oâmk».

La première réunion a eu lieu avec une délégation du PJD menée par le secrétaire général adjoint du parti, Souleiman Al Amrani. Ce dernier nous a déclaré qu’il a présenté aux membres de la Commission le mémorandum que son parti avait soumis au cabinet royal en mars dernier sur le nouveau modèle de développement. Un document qui, d’après lui, tourne autour de trois axes : Le premier part du postulat selon lequel «nous n’envisageons pas de modèle de développement qui réponde aux attentes des citoyennes et des citoyens garantissant la fin des déséquilibres que connait le modèle actuel, sans qu’il soit basé sur les valeurs sociétales authentiques», ajoutant: «Nous sommes fiers que notre pays dispose d’un système de valeurs avancé, un système à même de donner une force à tout modèle de développement souhaité».

Concernant le deuxième axe, le responsable du PJD estime que «notre pays devrait continuer sur la même voie empreinte depuis 2011 consacrant la règle du choix démocratique sans hésitation et de manière décisive, une règle qui rehausse le statut des partis politiques en tant que structures sans lesquelles la vie politique ne peut avancer, car leur force ou leur faiblesse affecte les institutions. Le rôle des partis doit être renforcé afin de mettre en garde contre les transformations profondes qui s’opèrent dans la société et qui interpellent les structures traditionnelles».

Pour le troisième axe, Souleiman El Amrani souligne que « notre pays doit poursuivre sa marche vers la mise en place d’un système de bonne gouvernance qui est une règle constitutionnelle », et d’ajouter: « Nous espérons que cette Commission attachera de la valeur aux mémorandums présentés par toutes les parties, les acteurs et les forces vives de la société et qu’ils trouverons, au final, un accueil favorable, ce qui devrait renforcer la confiance au sein de la société et répondre aux attentes des citoyens ».

A l’issue de La deuxième réunion qui a duré une heure et demi, le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar a eu cette déclaration à notre journal: « Notre réunion avec le Commission a été marquée par la franchise (…) nous avons discuté sans tabous et avec responsabilité de toutes les questions qui concernent notre nation».

Soulignant que «sans démocratie,  il n’y a point de développement », il a rappelé que suite à l’appel du roi Mohammed VI à ouvrir un large dialogue sur le nouveau modèle de développement, son parti avait préparé un mémorandum à ce sujet qui sera rendu public aujourd’hui après avoir été soumis  au cabinet royal en février.

Dans le même contexte, Driss Lachgar a ajouté: « Nous espérons que notre pays atteindra des résultats positifs grâce à cette Commission qui ne réduit pas nécessairement le rôle des institutions étatiques », soulignant que ces institutions feront en sorte que le travail de cette Commission soit un projet pour la société.

D’autres réunions sont prévues prochainement entre la membres de la Commission et les différents partis et syndicats.

le roi Mohammed VI avait décidé en juin dernier de créer cette Commission suite aux «résultats positifs obtenus précédemment par des commissions spéciales sur certaines questions de dimension nationale, comme la régionalisation, la Constitution, le Code de la famille et la Commission pour l’équité et la réconciliation ». Une décision motivée par « l’incapacité de notre modèle de développement à satisfaire les besoins croissants d’une partie de nos citoyens, à réduire les inégalités sociales et les disparités spatiales».

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