Politique

Le président de la Chambre des représentants appelle à une vision équilibrée dans les rapports de la Cour des comptes au Maroc

Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a déclaré que les rapports émis par la Cour des comptes ne mettent en évidence que les dysfonctionnements et qu’il est également nécessaire de traiter les aspects positifs qui se sont accumulés au Maroc, soulignant que notre histoire dépasse 13 siècles.

Talbi Alami a ajouté lors d’une session de discussion sur le rapport de la Cour des comptes 2023, mardi, au parlement, que la forme des rapports émis par la Cour des comptes donne l’impression que notre pays est uniquement corrompu.

Le porte-parole a ajouté que la Cour des comptes ne produit que des rapports qui mettent en évidence les dysfonctionnements, sans aborder les autres aspects positifs, soulignant qu’il ne faut pas donner l’image que notre pays est uniquement corrompu.

Alami a poursuivi en disant que ces rapports devraient inclure, lorsqu’ils surveillent une politique ou une institution publique spécifique, un ensemble de points positifs et d’accomplissements, tout en consacrant une partie aux dysfonctionnements et aux problèmes qu’ils détectent.

Talbi Alami a expliqué que la forme de ces rapports donne l’impression que le Maroc « n’a réalisé aucun progrès et repart à zéro à chaque fois », considérant cela comme une « erreur », car il y a des progrès positifs et notre pays a une histoire de 13 siècles.

En réagissant aux tensions verbales observées lors de la discussion du rapport de la Cour des comptes, il a appelé à modifier le règlement intérieur de la Chambre des représentants, car il est « ancré dans un contexte ancien alors que d’importants changements se sont produits », selon les termes d’Alami.

Le porte-parole a ajouté qu’il faut tirer des leçons de cette session sans tensions si nous voulons progresser et améliorer la situation, soulignant qu’il est logique de discuter, mais peut-on demander à la moitié du gouvernement de se joindre à nous pour une demi-journée ?

À cet égard, il a proposé de mener la discussion du rapport lors d’une conférence des présidents et d’en tirer des enseignements, et pourquoi ne pas consacrer des sessions de trois heures à un ou deux secteurs chaque année, en fonction des priorités.

Alami s’est également interrogé sur les raisons pour lesquelles le législateur marocain a prévu cette session annuelle et pourquoi il l’a réservée à l’écoute du président de la Cour des comptes et non à d’autres personnes, demandant ce qu’il cherche à obtenir par là, soulignant que « l’importance a été accordée au rapport et non à nos positions ».

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