Société

L’IDMDH appelle les ministères de l’intérieur et des transports à arrêter « les abus » des véhicules de Dépannage

L’Instance Démocratique Marocaine des Droits de l’Homme (IDMDH) a appelé les ministre de l’Intérieur et des Transports à intervenir pour mettre fin à ce qu’elle qualifie d’« abus » pratiqués par les véhicules de dépannage et de remorquage de voitures.

Elle a adressé, à cet effet, une lettre ouverte aux ministres Abdel Ouafi Laftit, et Mohamed Abdel Jalil pour arrêter ce qu’elle appelle, carrément, «le banditisme de ces véhicules qui accumule une richesse colossale et des abus au détriment des citoyens ».

La lettre, parvenue au journal « Al Oâmk », indique que la plupart de ces véhicules « n’ont pas de permis ni d’assurance, et que la plupart d’entre eux ont, en fait, besoin d’être dépannées … personne n’a le droit de forcer les conducteurs et les propriétaires de véhicules à payer des frais de dépannages sans un accord préalable entre les parties ».

L’IDMDH estime que celui qui a, exclusivement, le droit de payer ces frais est la partie qui a ordonné le remorquage de la voiture car le code de la route n’a pas prévu un service de dépannage soulignant que « c’est la Direction générale de la sécurité nationale qui est censée disposer de moyens pour le remorquage en vue de renforcer sa flotte logistique».

L’association s’est interrogé sur l’autorité qui fixe les tarifs. A titre d’exemple, elle a révélé que le tarif de remorquage dans la région de Casablanca est de 200 Dh. Mais ce prix est t-il proportionnel à la distance et à la consommation de carburant que coûte le remorquage jusqu’à la fourrière, s’interroge l’association.

Par conséquent, l’IDMDH appelle à ce que « ces sociétés ou ce lobby opèrent dans le cadre d’appels d’offres pour des marchés publics … et sur la base d’un cahier des charges avec des normes claires et précises ».

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