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La France s’oppose à la peine de mort prononcée contre les « Jihadistes » français en Irak

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a exprimé, lundi à Bagdad, son opposition à la peine de mort prononcée contre les terroristes français arrêtés en Irak, mais a insisté pour qu’ils y soient jugés.

« Comme chaque fois qu’un Français est potentiellement condamné (à mort, ndlr), nous agissons de manière très forte pour faire connaître notre position. Mais pour l’instant, la procédure n’a pas commencé », a indiqué Le Drian en marge d’une visite consacrée à la reconstruction de l’Irak.

Deux Françaises et une Tchétchène demandant l’asile en France sont détenues dans la capitale irakienne pour avoir rejoint le groupe Etat islamique (EI) et sont en attente de procès, risquant la peine de mort.

« Ces femmes ont été des combattantes contre la France. Elles ne sont pas venues en Irak faire du tourisme. Elles sont venues en Irak combattre nos valeurs », a souligné le chef de la diplomatie française, précisant qu’ »elles devront être jugées sur les lieux de leurs crimes, c’est-à-dire en Irak », et rappelant que seuls les enfants de terroristes étaient susceptibles d’être rapatriés en France.

La France a adopté la même position pour les terroristes français arrêtés en Syrie.

Quelques dizaines de Français se trouvent actuellement dans des camps ou des prisons en Irak et en Syrie, et sept Français sont actuellement condamnés à mort dans le monde.

En Irak, six familles de terroristes ont été signalées aux autorités françaises mais seules les trois femmes actuellement détenues à Bagdad ont été identifiées et localisées.

 

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