Économie

DEPF: L’essentiel de la note de conjoncture

Voici six points clés de la note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du mois d’août :

1. Environnement international :

– Économie mondiale : Le FMI a nettement révisé à la baisse ses prévisions de la croissance mondiale en 2022 (-0,4 point à 3,2%) et en 2023 (-0,7 point à 2,9%), dans un contexte marqué par un resserrement monétaire agressif pour contenir l’inflation.

– Zone euro : croissance moins forte que prévu initialement (-0,2 point à 2,6% en 2022 et -1,1 point à 1,2% en 2023, selon le FMI), confrontée à une crise énergétique sévère, avec un risque de pénurie de gaz.

– Euro : 1,00 dollar le 22 août (parité entre les deux devises), en baisse de 15% sur un an.

– Pétrole : 96 dollars pour le baril du Brent le 22 août, en chute de 24% depuis son pic de juin.

2. Tendances sectorielles :

– Secteur primaire : Repli de la production céréalière de la campagne agricole 2021-2022 de 67% par rapport à la campagne précédente, atteignant 34 millions de quintaux.

– Secteur secondaire : Des indicateurs conjoncturels mitigés comme en attestent la poursuite d’une évolution positive au niveau du secteur de l’énergie électrique (production: +3,2%, ventes de l’énergie de « très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs »: +6,3% à fin juin), le repli au niveau des secteurs extractif (production de phosphate : -13,8% à fin juin) et du BTP (ventes de ciment : -7,4% à fin juillet), et des signes de redressement du secteur manufacturier, au T2-2022 (TUC : 73%).

– Secteur tertiaire : Redressement notable, au T2-2022, des indicateurs des secteurs du tourisme et du transport, notamment aérien, soutenus par les différentes mesures de relance mises en œuvre. Parallèlement, la performance positive des indicateurs du secteur des télécommunications se maintient.

3. Ménages et Entreprises :

– Consommation des ménages : Évolution positive de certains baromètres des revenus, dont les crédits à la consommation (+3,2% à fin juin), les transferts des MRE (+6,1% à fin juin) et les créations d’emplois rémunérés (+299.000 au T2-2022), confortée par les mesures de soutien du pouvoir d’achat des ménages.

– L’effort d’investissement se maintient, comme en témoigne l’évolution positive des importations des biens d’équipement et des demi-produits (respectivement +17,8% et +55,2% à fin juin) et des recettes des IDE (+44,3% à fin juin), ainsi que de l’investissement du Budget Général de l’État (+12,1% à fin juillet).

4. Échanges extérieurs :

– Creusement du déficit commercial de 48,7% à fin juin, résultant d’une hausse des importations (+44,2%) plus importante que celle des exportations (+41,2%).

– Hausse des exportations impulsée, particulièrement, par les secteurs des phosphates et dérivés (+84,3%), de l’automobile (+30,1%), de l’agriculture et agroalimentaire (+24,8%) et de textile et cuir (+32,4%).

– Appréciation des importations qui a concerné l’ensemble des groupes de produits, notamment, les produits énergétiques (+124,7%), les demi-produits (+55,2%), les produits alimentaires (+43,4%) et les produits bruts (+82,7%).

– Avoirs Officiels de Réserve permettent de couvrir 5 mois et 26 jours d’importations de biens et services.

5. Finances publiques :

– Atténuation du déficit budgétaire de 39,9% pour se situer à 25,6 MMDH à fin juillet 2022, résultant, particulièrement, d’une hausse des recettes (+24,8% ou +34,3 MMDH), plus importante que celle des dépenses globales (+9,6% ou +17,3 MMDH).

6. Financement de l’économie :

– Amélioration du taux de progression des crédits bancaires à 4% à fin juin 2022 après +3,8% un an auparavant, imputable notamment à l’effet conjoint de l’accélération de la croissance des crédits au secteur financier (+4,9% après +1,2%) et du ralentissement de la croissance des crédits au secteur non financier (+3,9% après +4,3%).

– Poursuite de la tendance baissière des indicateurs de la Bourse de Casablanca à fin juillet 2022, notamment, les indices MASI et MSI 20 (-11,5% et -12,1% respectivement par rapport à fin décembre 2021) et la capitalisation boursière (-11,1% à 614 MMDH).Voici six points clés de la note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du mois d’août :

1. Environnement international :

– Économie mondiale : Le FMI a nettement révisé à la baisse ses prévisions de la croissance mondiale en 2022 (-0,4 point à 3,2%) et en 2023 (-0,7 point à 2,9%), dans un contexte marqué par un resserrement monétaire agressif pour contenir l’inflation.

– Zone euro : croissance moins forte que prévu initialement (-0,2 point à 2,6% en 2022 et -1,1 point à 1,2% en 2023, selon le FMI), confrontée à une crise énergétique sévère, avec un risque de pénurie de gaz.

– Euro : 1,00 dollar le 22 août (parité entre les deux devises), en baisse de 15% sur un an.

– Pétrole : 96 dollars pour le baril du Brent le 22 août, en chute de 24% depuis son pic de juin.

2. Tendances sectorielles :

– Secteur primaire : Repli de la production céréalière de la campagne agricole 2021-2022 de 67% par rapport à la campagne précédente, atteignant 34 millions de quintaux.

– Secteur secondaire : Des indicateurs conjoncturels mitigés comme en attestent la poursuite d’une évolution positive au niveau du secteur de l’énergie électrique (production: +3,2%, ventes de l’énergie de « très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs »: +6,3% à fin juin), le repli au niveau des secteurs extractif (production de phosphate : -13,8% à fin juin) et du BTP (ventes de ciment : -7,4% à fin juillet), et des signes de redressement du secteur manufacturier, au T2-2022 (TUC : 73%).

– Secteur tertiaire : Redressement notable, au T2-2022, des indicateurs des secteurs du tourisme et du transport, notamment aérien, soutenus par les différentes mesures de relance mises en œuvre. Parallèlement, la performance positive des indicateurs du secteur des télécommunications se maintient.

3. Ménages et Entreprises :

– Consommation des ménages : Évolution positive de certains baromètres des revenus, dont les crédits à la consommation (+3,2% à fin juin), les transferts des MRE (+6,1% à fin juin) et les créations d’emplois rémunérés (+299.000 au T2-2022), confortée par les mesures de soutien du pouvoir d’achat des ménages.

– L’effort d’investissement se maintient, comme en témoigne l’évolution positive des importations des biens d’équipement et des demi-produits (respectivement +17,8% et +55,2% à fin juin) et des recettes des IDE (+44,3% à fin juin), ainsi que de l’investissement du Budget Général de l’État (+12,1% à fin juillet).

4. Échanges extérieurs :

– Creusement du déficit commercial de 48,7% à fin juin, résultant d’une hausse des importations (+44,2%) plus importante que celle des exportations (+41,2%).

– Hausse des exportations impulsée, particulièrement, par les secteurs des phosphates et dérivés (+84,3%), de l’automobile (+30,1%), de l’agriculture et agroalimentaire (+24,8%) et de textile et cuir (+32,4%).

– Appréciation des importations qui a concerné l’ensemble des groupes de produits, notamment, les produits énergétiques (+124,7%), les demi-produits (+55,2%), les produits alimentaires (+43,4%) et les produits bruts (+82,7%).

– Avoirs Officiels de Réserve permettent de couvrir 5 mois et 26 jours d’importations de biens et services.

5. Finances publiques :

– Atténuation du déficit budgétaire de 39,9% pour se situer à 25,6 MMDH à fin juillet 2022, résultant, particulièrement, d’une hausse des recettes (+24,8% ou +34,3 MMDH), plus importante que celle des dépenses globales (+9,6% ou +17,3 MMDH).

6. Financement de l’économie :

– Amélioration du taux de progression des crédits bancaires à 4% à fin juin 2022 après +3,8% un an auparavant, imputable notamment à l’effet conjoint de l’accélération de la croissance des crédits au secteur financier (+4,9% après +1,2%) et du ralentissement de la croissance des crédits au secteur non financier (+3,9% après +4,3%).

– Poursuite de la tendance baissière des indicateurs de la Bourse de Casablanca à fin juillet 2022, notamment, les indices MASI et MSI 20 (-11,5% et -12,1% respectivement par rapport à fin décembre 2021) et la capitalisation boursière (-11,1% à 614 MMDH).

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